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Stimuler l’achat local… et la philanthropie

Par Marie Allimann | 4 mai 2020 | Ça va bien aller

Alors que l’industrie événementielle est à l’arrêt, la plateforme Give-a-Seat se tourne vers les produits locaux pour générer des dons.

Comment poursuivre ses valeurs d’entreprise dans le contexte de la pandémie du Covid-19? C’est la question que se sont posés les cofondateurs de Give-a-Seat, une plateforme qui œuvre dans l’industrie événementielle en facilitant les dons des entreprises ou comités organisateurs d’évènements aux organismes caritatifs de leur choix, par la vente de billets invendus à tarif réduit. Touchée de plein fouet par l’annulation des événements sportifs et culturels, l’entreprise cessait ses activités et affichait depuis le début de la crise un seul message sur sa plateforme: «Rester chez vous à plus d’impact que d’acheter un billet sur Give-a-Seat.»

Or, cette pause forcée vient de prendre fin avec le lancement d’une nouvelle offre, ‘Give-a-Seat – Produits québécois’. Des vêtements aux barres énergétiques, en passant par les soins corporels et les sacs d’épicerie en tissu, l’objectif est de favoriser la consommation locale tout en conservant la mission de Give-a-Seat, soit soutenir des organismes caritatifs. «Notre vision d’entreprise est de transformer des ressources disponibles en impact social positif, et ce qui fonctionne pour des billets d’événements fonctionne pour d’autres industries, souligne Théo Corboliou, cofondateur de Give-a-Seat. Nous avions déjà pensé par le passé à adapter nos valeurs à d‘autres industries que l’événementiel, mais nous n’en trouvions pas le temps et nous ne l’aurions pas fait aussi rapidement s’il n’y avait pas eu de pandémie.»

En pratique, ’Give-a-Seat – Produits québécois’ permet aux entreprises locales d’afficher sur la plateforme leurs produits avec un rabais d’environ 25%. Chaque achat engendre un don de 10$ en faveur du Club des petits déjeuners, un organisme luttant contre l’insécurité alimentaire des enfants et qui vient de mettre en place un fonds d’urgence pour, lui aussi, s’adapter au contexte actuel.

Dans le but de concrétiser rapidement ce projet, l’équipe de Give-a-Seat s’est tournée en priorité vers son réseau immédiat. «Nous avons commencé par contacter des amis entrepreneurs, souvent des gens que nous avons côtoyés au fil de notre parcours. Le seul critère finalement est d’être une entreprise québécoise, mais inconsciemment, nous présentons aussi des produits qui nous intéressent d’une manière ou d’une autre.» Une quinzaine d’entreprises participaient ainsi au projet dès son lancement il y a quelques jours. D’autres entreprises ont depuis témoigné leur intérêt et de nouveaux produits seront régulièrement ajoutés sur la plateforme au courant des prochaines semaines.


Lire aussi: Amplifier l’impact social des événements


La réponse des consommateurs est elle aussi positive: «Notre communauté avait déjà très bien répondu à l’annonce de cette initiative quelques jours avant son lancement. Ça s’est ensuite assez bien converti en terme de ventes avec un peu plus de 600$ de dons en quelques jours et en vendant les produits de l’ensemble des entreprises.»

Si bien que pour Théo Corboliou, cette nouvelle initiative a toutes les chances d’être maintenue après la crise du Covid-19 pour coexister avec la vente de billets événementiels dès qu’il sera possible de reprendre cette activité. «Parce que ce nouveau projet va nous permettre de continuer ce pour quoi l’entreprise a été créée: connecter les Québécois avec des expériences de chez eux pour générer un maximum de dons.»


En une : Le président du Club des petits déjeuners, Daniel Germain, entouré des deux fondateurs de Give-a-seat, Guillaume Campeau et Théo Corboliou.


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