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Marie-Christine Thibault, conseillère en écoconception et économie circulaire

Par Marie Allimann | 25 mai 2020 | Métiers

Emballages allégés, réutilisables, fabriqués à base de matériaux recyclables ou recyclés, Marie-Christine Thibault sensibilise et informe les entreprises sur l’écoconception de leurs emballages, contenants et imprimés.

Marie-Christine Thibault est conseillère en écoconception et économie circulaire chez Éco Entreprise Québec (ÉEQ), un OBNL en charge du financement des services de collecte sélective au Québec grâce à la contribution obligatoire des entreprises, et qui développe notamment des solutions écoresponsables avec les producteurs, les centres de tri et les municipalités. «Je suis responsable plus particulièrement du développement des formations. Mon rôle consiste à élaborer et améliorer nos outils et services en écoconception et en économie circulaire pour les rendre le plus accessible possible auprès des entreprises.»

Une profession qui répond précisément à ses valeurs. «J’ai toujours voulu faire un métier dans lequel j’allais me sentir utile, et j’aime savoir que ce que je fais contribue à créer de réels impacts en faveur de l’environnement.» Détentrice d’un baccalauréat en design de l’environnement à l’UQAM, Marie-Christine a découvert l’écoconception dans le cadre d’un D.E.S.S. en écodesign stratégique. «L’écoconception touche aux aspects économiques, sociaux et environnementaux de notre société. Et pour moi, c’est une branche du design qui permet de trouver les meilleures solutions grâce à une approche holistique, que ce soit sous l’angle du cycle de vie d’un produit ou en intégrant l’ensemble des perspectives des parties prenantes concernées.»

Les taches se succèdent sans monotonie et portent notamment sur la recherche de nouvelles tendances en emballage, des innovations et des développement technologies. Une fois analysées, ces informations sont vulgarisées et partagées auprès des entreprises dans le cadre des formations. «L’écoconception est un terme qui peut faire peur parce qu’on pense que c’est compliqué et que ça coûte cher, il s’agit donc de montrer que c’est plus facile qu’on ne pense. Pour moi, c’est stimulant de voir que le contenu des formations suscite l’intérêt des participants. C’est également gratifiant d’être témoin du fruit de notre travail lorsqu’une entreprise que nous avons accompagnée dévoile un emballage écoconçu.» À l’instar d’un emballage en carton pour légumes conçu pour maximiser sa fin de vie ou des bouteilles en plastique faites entièrement de PET recyclé, une matière facilement disponible sur le marché.

Outre la volonté de réduire les impacts environnementaux, une telle fonction requiert selon Marie-Christine Thibault de la curiosité, de la créativité et une capacité de s’adapter aux changements. «Cela implique de l’autonomie mais aussi un travail d’équipe, et de comprendre la réalité des autres pour avoir une approche plus systémique.» Approche émergente, l’écoconception requiert surtout de savoir réinventer. «J’aime cette citation d’Einstein : ‘On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré’. Et si j’ai un conseil à donner à ceux qui s’intéressent à ce métier, c’est de ne pas hésiter à réfléchir autrement et aller au-devant des gens pour les questionner et trouver des idées. Ces idées peuvent parfois sembler farfelues, mais lorsqu’on les décompose en équipe, on est capable de trouver de nouvelles solutions. »


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