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L’ÉTS, première université montréalaise à atteindre la carboneutralité
L’École de technologie supérieure (ÉTS) vient d’atteindre la carboneutralité grâce notamment à un système de compensation qui mise sur le financement de projets en technologies de réduction des émissions de GES.
Dès 2019, dans la foulée du mouvement La Planète s‘invite à l‘université, l’ÉTS signait la déclaration d’urgence climatique, s’engageant notamment à mobiliser davantage de ressources pour la recherche axée sur la lutte contre les changements climatiques.
Dès lors, l’ÉTS déployait une stratégie visant l’atteinte de la carboneutralité. L’établissement a tout d’abord fait un inventaire de ses émissions de GES pour l’année financière 2018-2019 sous la supervision de la professeure Annie Levasseur, experte mondiale dans la mesure de l’impact des changements climatiques. Cet inventaire, qui mesure les émissions des catégories 1 et 2 selon le Greenhouse Gas Protocol, a permis de confirmer que la principale source d’émissions de GES de l’ÉTS est la vapeur utilisée pour le chauffage de l’air et de l’eau.
L’établissement, qui est le leader universitaire québécois en efficacité énergétique depuis plusieurs années (source: ministère de l’Enseignement supérieur) poursuit ses efforts constants en optimisation de la gestion énergétique sur son campus. Il travaille entre autres sur un important projet de récupération de chaleur. Ses futurs développements immobiliers seront conçus en visant la carboneutralité via la mise en œuvre des meilleures pratiques dans le domaine.
La troisième phase de cette stratégie a été de concevoir un programme de compensation à son image. Outre l’achat de crédits compensatoires certifiés Gold Standard auprès de l’organisme québécois Planetair, le Fonds de recherche ÉTS sur les changements climatiques (FRECC) a été créé. Celui-ci financera des projets de recherche en technologies de réduction des émissions de GES. Le premier appel à projets a été lancé le 16 juin et offre un financement de 25 000$. Ce faisant, l’ÉTS investit dans la recherche de solutions innovantes qui pourront bénéficier à la société, aux industries et à la planète.
De plus, les deux partenaires ont créé le produit compensatoire Planetair+ÉTS, accessible à tout client qui souhaite faire de la compensation carbone, et dont 20% des ventes sera versé en donation dans le FRECC.
«Les universités ont un important rôle à jouer dans la lutte contre les changements climatiques et doivent poser des gestes concrets et mesurables afin d’exercer leur leadership au sein de leurs communautés, indique le secrétaire général de l’ÉTS, Cédrick Pautel. L’ÉTS est très fière d’avoir su tenir ses promesses et espère inspirer d’autres organisations à agir concrètement et rapidement pour le climat.»
La rédaction de cet article a été financée par l’École de technologie supérieure
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