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La première université carboneutre du Québec

Par Marie Allimann | 25 novembre 2015 | Entreprise

L’Université Laval devient la première université carboneutre au Québec et la première au Canada à afficher un tel bilan dans le cadre d’une démarche volontaire.
Cet accomplissement est le fruit de près de dix ans de travail et de nombreuses actions pour réduire ses émissions de GES de 27%. L’université s’est d’abord dotée d’un Plan directeur en énergie en 2006, afin de diminuer les émissions de GES des quelques vingt pavillons du campus.
Entre 2006 et 2015, plusieurs initiatives ont contribué à l’atteinte d’un bilan carbone nul. Notons parmi celles-ci l’optimisation du système de chauffage permettant la réduction des émissions de GES de 27%, la construction d’un centre de gestion des déchets dangereux alimenté par un système de géothermie, la conception écoresponsable du Stade Telus-Université Laval qui mise sur une ventilation naturelle et l’utilisation de fenêtres ouvrantes.

stadeUL-500

Le Stade Telus-Université Laval


En plus de réduire ses émissions de GES, l’Université Laval a entrepris de compenser les émissions inévitables par divers moyens, notamment les aménagements réalisés dans la Forêt Montmorency, un espace de 412 km2 qui agit comme puits de carbone —réservoirs naturels qui absorbe le carbone de l’atmosphère. L’intensification de l’aménagement forestier permet d’optimiser la captation du carbone et de compenser près de 14 000 tonnes de CO2 par année. « La Forêt Montmorency absorbe beaucoup plus de carbone qu’une forêt à l’état naturel en raison de son aménagement unique. Un comité scientifique développe des modèles d’aménagement spécifiques à cet écosystème et en fait le suivi », fait valoir le directeur des opérations de la forêt, Hugues Sansregret.
Foret

La Forêt Montmorency, une forêt d’enseignement de 412 km2.


L’Université Laval collabore également avec le Séminaire de Québec qui génère des puits de carbone et permet de retirer environ 7500 tonnes de CO2 du bilan carbone de l’Université. En outre, les économies générées par toutes ces améliorations environnementales ont permis à l’institution l’achat de 50 000$ de crédits carbones auprès d’Ecotierra et de National Écocrédit pour compenser l’équivalent de 5000 tonnes de GES.
« Notre plan directeur en énergie allie la réduction des coûts et la baisse des émissions de GES. Dans les années à venir, nous réduirons encore davantage les émissions associées au chauffage de nos bâtiments », explique le directeur adjoint du Service des immeubles, Gilles Pelletier.


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