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Entreprises : les prix de la honte 2013

Par André-Anne Cadieux | 7 février 2013 | Non classé

Plus de 41000 personnes à travers le monde ont pris part au vote en ligne des Public Eye Awards afin d’élire les "pires" entreprises de l’année.

Chaque année, à l’approche du Forum économique mondial, Greenpeace et La Déclaration de Berne (DB) organisent les Prix Public Eye, en établissant une liste des entreprises les plus "irresponsables", selon leurs méfaits sociaux ou environnementaux. Les entreprises sont choisies notamment en raison de leurs mauvaises conditions de travail, d’atteintes à l’environnement, de manque de transparence ou de manque dans leurs responsabilités sociales. L’objectif du Public Eye est aussi de relayer, à l’échelle internationale, les messages des ONG qui s’opposent aux agissements de ces entreprises.

Pour les prix 2013, ce sont la pétrolière Shell et la banque américaine Goldman Sachs qui ont été désignées comme étant les pires entreprises de l’année, la première par le vote du public et la seconde par un jury d’experts composé de professeurs, intervenants politiques, sociologues et directeurs d’ONG. "Le résultat du vote [du public] démontre que le monde surveille Shell et que l’opinion publique continuera à critiquer leur entêtement", dit Kumi Naidoo, directeur général de Greenpeace International. "Les compagnies qui forent dans l’Arctique sont sous la loupe de l’opinion publique et elles rencontreront une forte opposition tout au long de leurs démarches", ajoute Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie et Arctique à Greenpeace Canada.

Du côté de Goldman Sachs, le groupe est accusé d’avoir "camouflé" la moitié des dettes de la Grèce par le biais de ruses de comptabilité, et de l’avoir ainsi conduit à la faillite, en plus d’être l’un des principaux responsables de la crise financière européenne actuelle.

Étaient également en lice cette année, le service de sécurité britannique G4S, le groupe français d’énergie et transport Alstom et plusieurs groupes miniers (Coal India, Lonmin).

Le Public Eye affiche aussi le Hall of Shame (ou "prix de la honte") sur son site Web, sur lequel on retrouve la liste des entreprises ayant "gagné" au cours des dernières années. Parmi elle, figurent la Banque Royale du Canada, la minière sud-africaine AngloGold Ashanti et la pétrolière finlandaise Neste Oil. "Ensemble, nous montrons aux acteurs de l’économie mondiale que les conséquences sociales et environnementales de leurs pratiques commerciales ne touchent pas que les victimes de ces préjudices, mais qu’elles affectent aussi la réputation de leurs entreprises", mentionne Greenpeace


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