Les milléniaux, nouveaux champions de la consommation responsable
Les 18-24 ans deviennent les chefs de file de la consommation responsable au Québec, suivis de près par les baby-boomers. « Pour la première fois depuis six ans, nous observons un...
Estée Lauder et L’Oréal essuient des critiques dans une récente étude sur l’usage de substances toxiques dans l’industrie cosmétique. L’étude, menée par le groupe environnementaliste torontois Environmental Defence, classe les cinq plus grandes entreprises de cosmétiques au pays selon leurs politiques et utilisation de produits chimiques potentiellement nocifs pour la santé humaine et sur l’environnement.
L’objectif de l’étude était d’identifier les entreprises qui démontraient des progrès et celles qui demeuraient “à la traîne” sur ces questions. Les cinq entreprises étaient donc classées sur la base des critères suivants:
C’est Procter & Gamble qui apparait comme la plus responsable, suivie par Johnson & Johnson et Unilever. Procter & Gamble avait annoncé en septembre qu’elle éliminerait le triclosan, un agent antibactérien couramment utilisé, ainsi que les phtalates de ses produits de soins personnels à compter de 2014. Johnson & Johnson s’est engagée de son côté en 2012 à supprimer le triclosan, les phtalates, le formaldéhyde et les parabènes de plusieurs de ses articles de soins personnels et cosmétiques. Estée Lauder et L’Oréal arrivent pour leur part en dernières positions notamment parce qu’elles n’ont pas rendu publics leurs engagements et politiques concernant l’élimination des toxines de leurs produits.
Santé Canada et Environnement Canada ont d’ailleurs proposé l’an dernier que l’industrie réduise volontairement la quantité de triclosan utilisée dans les produits de soins personnels qui ont tendance à aboutir dans les lacs et les rivières et à s’avérer nocifs sur l’environnement.
Selon Environmental Defence, les produits vendus au Canada contiennent bien souvent des substances cancérigènes, hormonoperturbantes et allergènes qui font l’objet de restrictions ou d’une interdiction en Europe. Le rapport soutient que les cinq entreprises emploient toutes des produits chimiques qui pourraient être nocifs pour la santé humaine.
Environnemental Defence propose, en plus du classement, un « guide de poche » afin d’éviter ces substances. « La bonne nouvelle c’est que certaines entreprises sont à l’écoute des préoccupations croissantes de leurs clients sur les risques de ces produits chimiques« , souligne Maggie MacDonald d’Environmental Defence. Pour en savoir plus, cliquer ici.
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