Revenu universel : chercher l'équilibre entre argent et travail
Par Marie Allimann | 24 février 2017 |
Chronique
Le Revenu universel – ce montant fixe et inconditionnel alloué à chaque citoyen, peu importe qu’il soit actif, étudiant ou chômeur – commence à séduire certains pays.
Mickaël Carlier, président, Novae
Dans sa chronique Innovation sociale, sur les ondes de Radio-Canada, Mickaël Carlier rappelle que l’un des premiers objectifs du Revenu universel – ou revenu de base – est de lutter contre la pauvreté et le travail précaire, en aidant les populations les plus pauvres à subvenir à leurs besoins essentiels.
Mais c’est aussi, en cette ère de numérisation et d’automatisation, de donner davantage de liberté et d’autonomie vis-à-vis du travail. « On aspire ici à améliorer les conditions de travail, à permettre de faire un travail qui correspond véritablement à nos aspirations et, pourquoi pas, à travailler moins pour faire par exemple davantage de bénévolat.»
Alors que le Québec s’intéresse sérieusement à la question, l’Ontario s’apprête à lancer un projet-pilote visant à fournir à chaque citoyen un revenu de base minimum de 1 300 $ par mois.
Côté européen, la Finlande a franchi le pas en lançant en début d’année un premier projet-pilote. « Depuis le 1er janvier, deux mille personnes reçoivent 560 euros par mois. Il s’agit de demandeurs d’emploi – tirés au sort, qui toucheront ce revenu à la place de leur allocation chômage, pendant deux ans. Et si ces personnes trouvent un emploi au cours de cette période, ils continueront quand-même de toucher ce revenu de base.»
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