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Renaissance : un modèle qui fait du bien aux gens et à la planète

Par La Rédaction | 2 novembre 2021 | Entreprise

Autour des friperies Renaissance se déploie tout un modèle d’affaires qui allie solidité économique, performance environnementale et mission sociale.

Organisation à but non lucratif, Renaissance est née en 1994 des idéaux de solidarité sociale des fondateurs de Moisson Montréal. Sa mission: aider l’insertion socio-professionnelle de personnes éloignées du marché du travail. Et pour financer cette mission sociale, l’OBNL a développé au fil des années un modèle économique à forte valeur environnementale: donner une seconde vie à des biens usagés. 

Ce modèle d’affaires, en pleine croissance, répond bien aux attentes de cette ère post-pandémique teintée de transition écologique. «Acheter des articles d’occasion n’est plus associé à la pauvreté comme il y a 20 ou 30 ans, dit Éric St-Arnaud, directeur général de Renaissance. Aujourd’hui, c’est un mode de consommation qui répond à nos valeurs individuelles et collectives, à notre conscience environnementale. Donc, tout en répondant toujours aux besoins des familles qui veulent s’équiper à petit budget, on attire maintenant aussi des jeunes et moins jeunes qui aiment magasiner et qui viennent chez nous pour des valeurs sociales et environnementales.»

C’est cette viabilité économique qui permet à Renaissance de déployer ses programmes en employabilité – des parcours d’insertion autofinancés en grande partie. L’organisation vient en effet en aide aux populations fragiles – réfugiés, nouveaux arrivants et autres personnes éloignées du marché du travail… – qu’elle intègre à ses activités courantes tout en leur procurant de la formation. «On les aide autant dans leurs aptitudes professionnelles que sociales. Ce sont parfois des personnes qui n’ont pas de logement, qui ne savent pas gérer un budget ou faire leur épicerie.» Renaissance offre également un service gratuit à la population avec ses Centres d’aide à l’emploi dans six de ses friperies. «Pensons à quelqu’un qui a travaillé pendant 25 ans dans une manufacture et qui, du jour au lendemain, perd son emploi: cette personne, qui n’a jamais écrit de CV ni passé d’entrevue, a besoin de guides et de soutien pour ne pas tomber dans les failles du système.» L’an dernier, l’OBNL a accompagné quelque 1300 personnes vers le marché du travail dont plus de 80% ont retrouvé un emploi.

Côté environnemental, le modèle de Renaissance est, là aussi, probant: pour l’année 2020-2021, ce sont 19 410 tonnes d’articles ménagers, vêtements, livres, etc. qui ont été récupérées. De cette quantité, entre 80 et 90% est revendue dans ses différents magasins, le restant de la marchandise reçu étant détruite parce que trop abimée et inutilisable.

D’ailleurs, la Ville de Montréal accordait récemment une subvention de 500000$ à Renaissance dans le cadre de son programme Agir pour la transition écologique. Ce soutien financier permettra le déploiement de la première filière consolidée au Québec où l’on pourra récupérer, réemployer, réparer, reconditionner et recycler la fibre textile. Cette initiative, menée avec plusieurs partenaires, dont le centre de recherche Vestechpro, permettra d’augmenter la portée de l’action de Renaissance: non seulement de nouvelles expertises seront développées, mais le projet permettra d’offrir de nouveaux parcours d’insertion et contribuera davantage à la réduction de la quantité de déchets postconsommation enfouis. L’objectif environnemental est ambitieux: tripler le volume de marchandise réutilisable détournée des sites d’enfouissement pour atteindre 84,5 millions de tonnes d’ici à 2032.

La rédaction de cet article a été financée par Renaissance.


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