Novae sera dans la rue
Novae participera à la marche pour le climat aux côtés des milliers de citoyens, étudiants, employés, entrepreneurs... Amis lecteurs, vous serez certainement nombreux vous aussi à prendre part à cet événement....
«C’est le cas par exemple d’un programme que vient de lancer la Surfrider Foundation aux États-Unis afin d’encourager et reconnaître les restaurants qui posent des gestes en faveur des océans et de la vie marine, explique Mickaël Carlier, président de Novae, dans sa chronique Innovation sociale, sur les ondes de Radio-Canada. Pour être certifiés, les restaurants doivent notamment bannir l’utilisation du styromousse, ainsi que les ustensiles jetables lorsque les repas sont consommés sur place. Ils sont également invités à bannir les pailles et bouteilles de plastique, et même à offrir un rabais aux clients qui se présentent avec leur tasse ou contenant réutilisable.» L’objectif pour la première année est de mobiliser 500 restaurants à travers les États-Unis.
D’autres mouvements interpellent les restaurants sur le gaspillage alimentaire, à l’image du programme récemment lancé en France. «Pour être reconnu Restaurant anti-gaspillage, l’établissement doit par exemple optimiser ses achats – acheter mieux et moins pour éviter le gaspillage -, et développer des solutions et des partenariats afin de valoriser ses invendus – par exemple en les donnant à une banque alimentaire.» Lancé cet automne, ce programme a déjà permis de reconnaître une cinquantaine de restaurants un peu partout en France.
Ici aussi les professionnels de la restauration se mobilisent. Pensons au chef Daniel Vézina qui était le porte-parole du premier Festival Zéro Déchet qui s’est tenu à Montréal l’automne dernier. Ou à des programmes comme ceux offerts par la Tablée des chefs, qui forment et sensibilisent les futurs chefs à ce que peut être leur implication sociale et les impacts environnementaux de leur métier.
«Les restaurants ont tout intérêt à adopter dès à présent ces réflexes, car les réglementations vont de plus en plus aller dans ce sens, à l’image de ce qui se passe actuellement à Vancouver : on y parle de réduire, voire interdire les produits jetables – gobelets, pailles… – utilisés dans l’industrie de la restauration. D’ailleurs, un grand nombre de professionnels l’ont compris: une pétition signée par 110 restaurateurs demande à limiter l’utilisation des pailles de plastique sur tout le territoire de Vancouver!»
Pour écouter la chronique au complet, cliquer ici.
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