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«Il y a peu de femmes dans le domaine des politiques publiques; j’ai voulu faire ma marque»

Par Marie Allimann | 15 décembre 2020 | Entreprise

Se lancer en affaires en vue de générer de l’impact social implique souvent d’inventer la définition même de son métier. C’est le cas de Leila Copti, qui interviendra lors de la conférence sur l’Entrepreneuriat au féminin.

Le terme « relationniste à impact » serait à inventer pour présenter Leila Copti, précurseure au Québec des relations publiques dédiées à la protection environnementale, l’urgence climatique et la réduction des inégalités sociales. C’est en effet pour soutenir ces diverses causes que Leila Copti fondait il y près d’une décennie, Copticom, une entreprise de services-conseils spécialisée dans les dossiers d’affaires publiques. À son origine, ce constat: «J’étais auparavant conseillère politique au Conseil régional de l’environnement de Montréal, et je me suis rendu compte qu’on ne se battait pas à armes égales par rapport aux grandes corporations en terme de relations publiques», explique-t-elle. La mission de Copticom consiste précisément à soutenir les organisations telles les ONG, les OSBL et les municipalités, en les accompagnant dans leurs relations avec les gouvernements ou les médias, dans l’élaboration de plans stratégiques en affaires publiques et de livres blancs, ou encore par la formation de leur porte-parole. 

Dès le lancement de sa compagnie, Leila Copti mettait l’accent sur la mission de son travail pour éviter les clichés encore trop souvent associés aux femmes travaillant dans les relations publiques. «Il y a peu de femmes dans le domaine des politiques publiques, et je craignais qu’on m’associe à des outils marketing; je l’avais déjà beaucoup vécu auparavant. J’ai donc voulu tout de suite faire ma marque dans le contenu de fond et les politiques publiques», explique-t-elle. Leïla Copti apprend parallèlement à gérer un réflexe commun à de nombreuses femmes, le syndrome de l’imposteur, à cause duquel elle est passé à côté de certaines opportunités dans ses premières années d’entrepreneure.

Et c’est pourquoi l’une de ses forces est d’avoir créé une équipe autour d’elle. «Je me suis entourée de personnes chevronnées que je considère comme des mentors. Elles ont cru en moi dès le début, elles m’ont ouvert les portes et elles travaillent aujourd’hui encore avec moi.» S’entourer d’une équipe, c’est d’ailleurs le conseil qu’elle donne à toute femme qui désire se lancer en affaires. Il faut pour cela faire confiance aux autres, y compris sa clientèle, ce qui par ricochet permet d’avoir davantage confiance en soi, selon Leila Copti. C’est essentiel pour à la fois relever les obstacles et avoir un projet plus porteur. « Copticom, c’est une équipe, et sans cette équipe ma boite n’existerait pas », résume-t-elle. 

Nombreuses sont les femmes qui inspirent Leila Copti. Il y a Stéphanie Trudeau, vice-présidente exécutive Québec chez Énergir, ou Andrée-Yanne Parent, directrice générale de Réalité climatique Canada par exemple.  Leurs traits communs: «Elles sont décidées, convaincues et intègres, ce sont des femmes entières.» Pascale Pageau de Délégatus, une avocate qui a su développer un modèle d’affaires conçu de manière à concilier vie de famille et vie professionnelle, est également un modèle pour Leila Copti. Elle s’en est d’ailleurs inspirée avec succès, tout du moins pour le bien-être des membres de son équipe. «J’ai démarré Copticom avec cet objectif naïf de vouloir concilier ma vie de famille; aujourd’hui Copticom fait partie de la vie de famille», lance-t-elle dans un éclat de rire.   


Leila Copti sera l’une de nos invitées lors de la conférence Entrepreneuriat au féminin qui se tiendra les 26 et 27 janvier. Information et réservation.


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