Kijiji a dévoilé cette semaine les résultats d’une première étude sur l’économie de seconde main, réalisée en collaboration avec l’UQAM et l’Université de Toronto. L’étude, nommée « Indice de l’économie de seconde main », identifie notamment les biens qu’on retrouve le plus sur le marché de produits d’occasion, les canaux de l’économie de seconde main, les impacts de ce mode de consommation et les motivations et freins des consommateurs canadiens.

Rappelons que l’achat de biens d’occasion a été ciblé comme l’une des tendances en croissance dans le Baromètre 2014 de la consommation responsable (pour lire l’article, cliquer ici).

L’étude menée à l’échelle du Canada révèle que les Québécois sont moins nombreux que leurs voisins des autres provinces à adopter cette pratique de consommation. On y apprend également que les ventes annuelles de produits d’occasion représentent 15% de la valeur des nouveaux produits achetés, soit 30 milliards de dollars. Les dépenses réalisées par les Canadiens sur le marché de seconde main contribueraient aussi au PIB du pays, pour environ 34 milliards de dollars, qui seraient autrement consacrées aux importations.

« D’une certaine façon, l’économie de seconde main est un reflet des nouvelles valeurs sociales des Canadiens. De plus en plus de gens se préoccupent de leur responsabilité sociale, de l’environnement ou de la réduction des déchets« , peut-on lire dans le document.

Les biens les plus échangés — via des plateformes d’annonces en ligne comme Kijiji, les dons et les friperies locales — sont les vêtements et accessoires de mode, ainsi que les vêtements pour bébé, les produit de divertissement par exemple les lecteurs DVD et Blu-ray. Ce sont 76 types de produits, classés dans 22 catégories, qui transitent sur le marché d’occasion.

« Les dépenses sur le marché d’occasion génèrent de l’argent qui reste au pays et qui est redistribué, contribuant ainsi à l’économie locale et nationale, » explique Fabien Durif, directeur de l’Observatoire de la Consommation Responsable et co-auteur de l’étude.

Pour consulter l’étude, cliquer ici.