Après Londres et Copenhague lors de la Conférence des Nations unies sur le climat, Québec est la première ville nord-américaine à accueillir une immense sculpture d’ours polaire.

L’inauguration, la semaine dernière, de cette sculpture marquait le coup d’envoi de la campagne Ours polaires sur glaces éphémères, initiée par Equiterre. Le caractère temporaire de l’oeuvre d’art environnemental a comme objectif de sensibiliser la population aux effets des changements climatiques sur la nordicité canadienne.

L’Hôtel de glace participe également au projet, en fournissant notamment soutiens technique et financier. L’engagement de la PME va jusqu’à la prise en charge de la logistique associée à l’installation de cette imposante œuvre — six tonnes de glace et de bronze. "Vu nos valeurs et notre volonté de protéger l’environnement, nous tenions vivement à mettre toute notre expertise au service de ce projet", dit Jacques Desbois, président de l’Hôtel de Glace.

En fondant, la glace dévoile un squelette de bronze, une marre d’eau et un message environnemental fort. L’artiste britannique, Mark Coreth s’est associé à deux sculpteurs inuits pour concevoir l’œuvre montrée à Québec. "La fonte de cette écosculpture, qui laisse apparaître un squelette de bronze, symbolise l’impact des changements climatiques sur la nordicité du Canada, sur les populations inuites et sur l’humanité tout entière, explique Peter Boy, artiste inuit. Avec ce projet, nous appelons la population, les jeunes et les décideurs canadiens à agir." D’ailleurs, Ottawa est la prochaine destination de l’ours de glace ; il y restera du 13 au 21 février, non loin du Parlement.

Parmi les autres partenaires de la campagne, on compte le Fonds d’action québécois pour le développement durable, la Ville de Québec et la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec.