Un court métrage québécois posant un regard sur les effets environnementaux de l’urbanisation mondiale a mobilisé l’ONU vendredi dernier. 

Le film d’animation « An Urbanizing Planet » était présenté à New York à l’occasion du lancement du rapport Urbanization, Biodiversity and Ecosystem Services: Challenges and Opportunities – A Global Assessment, portant sur l’urbanisation et la biodiversité. Le film, et le site web qui l’accompagne, présentent les effets de l’urbanisation à l’échelle globale et les opportunités que possèdent les villes pour protéger la biodiversité. 

Narré par Edward Norton, l’acteur américain et ambassadeur « de bonne volonté » pour la biodiversité à l’ONU, le film est coproduit et réalisé par Globaïa, un organisme québécois d’éducation aux changements « mondiaux ». Le film se déroule en l’an 2030 et illustre en un peu plus de 3 minutes la croissance accélérée de l’urbanisation mondiale et de ses impacts, tout en dégageant le potentiel des grandes villes à mieux gérer les services écosystémiques.

Le site Internet en lien avec ce film met en lumière les messages-clés du rapport. Le site explique entre autres que les zones urbaines se développent plus rapidement que les populations urbaines et que la portion urbaine mondiale devrait tripler d’ici à 2030 et que 70% sera urbaine d’ici 2050. Le site explique également que l’offre alimentaire mondiale devra pratiquement doubler en raison de la croissance des populations et que la demande mondiale d’énergie pourrait augmenter jusqu’à 80%.

Le visuel du film est tiré de données provenant d’organisations scientifiques internationales rassemblées avec l’aide des collaborateurs du projet, tels que le Stockholm Resilience Centre et la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies (CBD). Une traduction française du film est prévue pour 2014. Pour voir le site et le film, cliquez ici.