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Saint-Hyacinthe: Des déchets pour alimenter ses véhicules

Par André-Anne Cadieux | 25 novembre 2014 | Leadership

En collaboration avec Gaz Métro, Saint-Hyacinthe devient une des premières villes de l’est de l’Amérique du Nord à alimenter ses véhicules et bâtiments municipaux avec le gaz naturel produit par la biométhanisation de ses déchets organiques.

Avec l’inauguration cette semaine du nouveau Centre de valorisation des matières organiques (CVMO) desservant 23 municipalités et des entreprises agroalimentaires de la région, ce sont plus de 24 000 tonnes de matières organiques par année qui seront valorisées.

Avant la construction du centre de biométhanisation, les matières organiques étaient transportées au site de compostage, situé à 113 km de la ville. Le CVMO permet donc de traiter localement des matières organiques, améliorant ainsi le rendement environnemental et économique de la gestion des matières résiduelles.

Il résultera de la biométhanisation trois types de produits servant à différents usages: le biogaz (50%) qui alimentera des véhicules et équipements municipaux, du terreau (30%) et du fertilisant (20%), tous deux utilisés à des fins agricoles. Cela fait déjà quelques années que Gaz Métro et la Ville de Saint-Hyacinthe collaborent pour le développement de ce projet. Une fois le projet approuvé par la Régie de l’énergie, des infrastructures seront construites afin d’injecter le gaz naturel renouvelable produit par la biométhanisation dans le réseau de Gaz Métro. À terme, la ville utilisera ce biométhane pour ses véhicules et bâtiments municipaux. D’ici là, c’est du gaz naturel conventionnel qui sera utilisé pour ses véhicules, ce qui permet déjà une réduction de 25% des émissions de gaz à effet de serre, en comparaison avec le diesel.

Les surplus de gaz naturel renouvelable, estimés à environ 13 millions de mètres cubes par année, pendant 20 ans, seront vendus à Gaz Métro, permettant du même coup à la municipalité de rentabiliser ses infrastructures. 

« C’est une chance au Québec de pouvoir produire localement, à proximité du réseau de Gaz Métro, un gaz naturel renouvelable destiné à une distribution locale. Le projet s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. C’est une formule gagnant-gagnant, tant pour la Ville de Saint-Hyacinthe, que pour Gaz Métro et sa clientèle », explique Martin Imbleau, vice-président, Développement de l’entreprise et énergies renouvelables chez Gaz Métro

La deuxième phase de l’usine de biométhanisation devrait être construite dans les prochaines années, pour compléter le projet d’ici à 2017, et produire une plus grande quantité de gaz naturel renouvelable.

« Globalement, en 2016-2017, lorsque toute notre filière de biométhanisation sera pleinement opérationnelle, la Ville en tirera des revenus annuels importants, incluant notamment des économies de plus d’un demi-million de dollars en carburant et en chauffage de nos véhicules et édifices municipaux », indique le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil.

Gaz Métro est présentement en discussion avec d’autres municipalités québécoises, dont Montréal et Québec, afin de reproduire le modèle de Saint-Hyacinthe. 

Le procédé de biométhanisation de la Ville de Saint-Hyacinthe est expliqué dans cette vidéo:

Cet article est présenté par Gaz Métro. 


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