Alors qu’une récente étude confirmait les bénéfices du programme éducatif de Ruelle de l’avenir, Gaz Métro etBMO réitèrent leur engagement pour les quatre prochaines années afin d’accompagner l’organisme dans l’expansion de ses activités et subvenir à la demande grandissante des écoles de Montréal. Activement impliquéesdepuis 2008 dans le projet–un lieu d’apprentissage situé dans le quartier Centre-Sud, visant à contrer le décrochage scolaire– les deux entreprises co-présideront la nouvelle campagne de financement dont l’objectif est d’amasser 5 millions de dollars d’ici 2018.
L’organisme offre une gamme d’ateliers thématiques– cinéma, lecture, sciences, cuisine et multimédia — permettant aux élèves d’écoles provenant de quartiers défavorisés d’intégrer la matière du cursus scolaire de façon interactive et ludique et d’encourager la persévérance scolaire.
Ruelle de l’avenir est née d’une collaboration peu commune réunissant le milieu communautaire (l’organisme Projet 80) et privé, ainsi que la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Au départ, l’organisme Projet 80 frappait à la porte de Gaz Métro pour obtenir un soutien financier afin de transformer l’annexe désaffectée de l’école Garneau en un lieu d’apprentissage multidisciplinaire pour les écoles défavorisées du quartier. Gaz Métro y a vu l’occasion d’en faire un projet phare. Les trois organisations se sont donc concertées pour concevoir ce qui deviendra Ruelle de l’avenir. « Avoir un partenaire solide comme Gaz Métro nous permet de voir plus grand. Au départ, nous demandions 200 000$, pour finalement passer à un projet de 2 millions$ », dit Lindsay Dora-Germain, conseillère aux communications pour Ruelle de l’avenir.
L’implication de Gaz Métro dans le projet Ruelle de l’avenir va plus loin que le côté financier. « C’est une fierté d’avoir contribué à créer un organisme et de le voir grandir. Notre engagement se manifeste au quotidien, nous donnons un coup de main pour les communications, les médias sociaux, le matériel. Les employés chez Gaz Métro en entendent donc régulièrement parler car c’est un projet qui se déroule tout au long de l’année »,mentionne Stéphanie Trudeau, vice-présidente Stratégie, communication et développement durable chez Gaz Métro. L’entreprise a également su mobiliser plus d’une vingtaine de ses fournisseurs, qui ont apporté leur contribution en nature et en dons notamment lors de la rénovation des locaux. Ainsi, Cargill, un fournisseur de gaz naturel de l’ouest canadien, est devenu le principal commanditaire du camp d’été qui se déroule sur place, la Ruelle potagère.
C’est maintenant 1250 élèves du primaire qui fréquentent la ruelle chaque semaine. Ces jeunes proviennent d’une trentaine d’écoles de la CSDM. Le programme du ministère de l’Éducation est couvert au cours des 20 semaines d’ateliers. Par exemple, les jeunes apprennent les notions sur le corps humain lors des ateliers de cuisine animés par une nutritionniste. « L’idée de départ a été inspirée The Edible Schoolyard Project en Californie. Nous avons décidé d’élargir le concept à d’autres thèmes », explique Lindsay Dora-Germain.
Une récente étude de l’Université de Montréal s’est penchée sur la démarche pédagogique de Ruelle de l’avenir afin d’évaluer ses bénéfices sur la motivation, l’adaptation psycho-sociale et le développement des compétences des jeunes qui ont suivi le programme (pour consulter l’étude, cliquer ici). Ces élèves obtiennent de meilleures notes, développent leur confiance en soi et ressentiraient moins d’anxiété de performance et de stress lors du passage vers le secondaires. Le programme a également un impact positif chez les enseignants qui découvrent de nouvelles manières d’aborder des notions pour lesquelles ils ne sont pas toujours familiers.
Ces résultats expliquent le succès du projet et sa popularité croissante. L’une des priorités de la nouvelle campagne de financement est notamment d’augmenter la capacité de la Ruelle de l’avenir. « Au départ, nous recevions uniquement des écoles du quartier, puis graduellement, nous avons ouvert le programme aux autres écoles de Montréal. Cette année, nous avons reçu 168 demandes, alors que nous devions sélectionner 62 groupes. L’objectif d’ici quatre ans est de répondre à 75% de la demande », indique Lindsay Dora-Germain.
L’argent qui sera recueilli d’ici 2018 servira également à réaliser diverses actions comme la mise en place d’une programmation en robotique, en lecture et en saines habitudes de vie, participer à des projets de recherche universitaires sur les techniques d’apprentissage au préscolaire, améliorer l’équipement des locaux, etc.
Ruelle de l’avenir souhaite pour les prochaines années faciliter l’exportation et l’appropriation du modèle ailleurs au Québec.
Cet article est présenté par Gaz Métro.