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Quand la nature influence les décisions d'affaires

Par André-Anne Cadieux | 28 mars 2013 | Recherche

De plus en plus de grandes entreprises, comme Hitachi, Disney et Puma, mentionnent dorénavant les services écosystémiques dans leurs informations au public, démontrant aussi une hausse notable de leur engagement en la matière. Un récent rapport du Business for Social Responsability (BSR) se penche sur trente-cinq entreprises mondiales de plusieurs secteurs — dont Rio Tinto, Nestlé, Coca-Cola — qui font toutes mention des services écologiques dans leurs engagements d’entreprise.

BSR entend par services écosystémiques, les services que fournit la Nature à la société humaine ou à une entreprise : d’approvisionnement en biens ou en produits de la nature (nourriture, eau douce, bois, etc.), services de régulation (régulation du climat, des ressources alimentaires, de la purification de l’eau, etc.) et les services culturels (services éducatifs, récréatifs, touristiques, etc.).

BSR rapporte ici l’avancement de ces entreprises internationales en termes de prise en compte des services fournis par la Nature, répertoriant notamment les différents efforts conjugués en ce sens. Certaines de ces grandes entreprises se sont dotées de politiques visant à avoir un impact positif net sur l’écosystème, tandis que d’autres sont en phase d’essai ou mènent actuellement des projets pilotes afin d’étudier la question et de tester leurs outils. D’autres en sont simplement à reconnaitre l’importance des services des écosystèmes.

Le rapport dégage en outre 4 grandes tendances :

  •  Les entreprises de certaines industries, comme le pétrole, le gaz, l’exploitation minière et les produits chimiques, mènent des analyses de rentabilisation de leurs actions sur les services écosystémiques.  
  •  Pour les entreprises étudiées, l’application des concepts de services écosystémiques touchent toute la gamme des décisions d’affaires, de la gouvernance à la stratégie et les opérations.
  •  Passer de la théorie à l’action demeure un défi pour elles, en raison du relativement faible nombre d’outils et de cas publics montrant des exemples d’approches corporatives efficaces.
  •  De nombreux dirigeants d’entreprises croient que l’évaluation des services écologiques génère des connaissances importantes, et permet notamment d’avoir un regard plus éclairé sur d’éventuelles situations à risque au regard du contexte climatique.

BSR souligne également qu’entre 2011 et 2012, un nombre croissant de représentants de sociétés d’État perçoit la biodiversité et les services écosystémiques comme faisant partie des prochaines questions à traiter — après les émissions carbone et l’eau.

La rapport du BSR propose quelques pistes afin d’aider les entreprises à accélérer leurs progrès en la matière. Parmi elles: prioriser la documentation lors de la prise en considération des services écosystémiques dans les processus décisionnels et en constituer des études de cas auxquelles se référer, faire la synthèse des leçons apprises, en soulignant ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins. 

Pour consulter le rapport, cliquer ici


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