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Produits ménagers "verts": trop de logos au Québec

Par André-Anne Cadieux | 30 juin 2011 | Recherche

Une étude sur les pratiques de marketing vert utilisées au Québec dans le secteur des produits ménagers fait état d’une quarantaine d’écolabels. Or, il n’existe que deux écolabels officiels dans ce domaine en Amérique du Nord.

L’Observatoire de la consommation responsable de l’Université de Sherbrooke a ainsi étudié les pratiques d’allégations environnementales de plus de 120 marques de produits nettoyants provenant de fabricants internationaux (Unilever, P&G…) ou nationaux (Lavo, Biospectra…), et de marques privées (Metro, Rona, Proxim…). Un total de 840 produits ont ainsi été recensés. Conclusion de l’étude: seulement 12% des produits arborent un écolabel officiel vérifié par une tierce partie indépendante, soit le Choix environnemental / Ecologo, ou le Design for the environnement. Et l’on compte en revanche plus de 30 écolabels "maison" dont les critères de certification ne sont pas toujours précisés.

"Les fabricants ont aujourd’hui tendance à exagérer les attributs verts de leurs produits par une utilisation excessive d’écolabels et mentions vertes sur les emballages, soulignent les auteurs. Cette multiplication d’écolabels engendre de la confusion et une méfiance de la part des consommateurs, tandis qu’une certification reconnue pourrait donner une crédibilité verte aux produits et rassurer les consommateurs."

Dans son document, l’Observatoire propose également une série de recommandations à l’attention des entreprises du secteur : choisir un processus d’écolabelisation officiel, être transparent, procéder à une analyse du cycle de vie des produits et suivre les principes de communication responsable de la norme ISO 26000.

Pour télécharger les résultats de l’étude, cliquer ici.


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