C’est dans le cadre du 375^ème anniversaire de Montréal que l’entreprise ouvrira ce «carrefour de philanthropie des données» destiné à aider les organismes à but non lucratif.

Ce hub, qui ouvrira ses portes en juin, est le fruit d’une collaboration entre Aimia, groupe spécialisé dans la gestion des programmes de fidélité, et l’Institut de valorisation des données (IVADO), centre de recherche dédié à la science des données. Les deux organisations mettront en commun leurs compétences en analyse de données dans le but de permettre à des organismes à but non lucratif d’exploiter le maximum de potentiel de leurs données. L’objectif est de les aider à tirer pleinement avantage de processus décisionnels fondés sur les données pour évaluer et améliorer leurs activités et ainsi qu’elles aient un impact durable sur leurs communautés. « Des décisions prises à partir des données permettent une meilleure allocation des ressources, ce qui est véritablement pertinent pour les OBNL dont les moyens sont souvent limités », explique Anne-Josée Laquerre, directrice, vocation sociale et pérennité de l’entreprise chez Aimia.

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Cette annonce a été faite dans le cadre du «mois mondial de la philanthropie des données» qu’Aimia tient actuellement et au cours duquel l’entreprise fait don de son expertise à huit organismes dans cinq villes à travers le monde, dont Montréal pour le Canada. Cette année, dans la métropole, c’est le Partenariat du Quartier des spectacles (PQDS) qui a été à l’honneur : les équipes d’Aimia ont travaillé sur les données fournies par 21 organisations culturelles dont l’Opéra, le Musée d’art contemporain ou encore le Club Soda. Le PQDS a ainsi reçu des pistes de réflexion et de recherche pour améliorer son offre de service. « Grâce à l’aide de nos équipes de Montréal, Toronto et Vancouver, nous leur avons fourni des connaissances sur leur propre clientèle dont ils ont besoin pour prendre des décisions commerciales plus éclairées, explique Anne-Josée Laquerre. Les premières activités du Hub en juin seront d’ailleurs dédiées au PQDS ; ensuite nos services s’adresseront à des ONBL de tout type. »

« Cette collaboration nous a donné de bonnes pistes de réflexions concernant le comportement de nos acheteurs, ajoute Alexandra Maier, directrice marketing et communications du Partenariat du Quartier des spectacles. Pour nous, ce n’est qu’un début, et ces observations vont nous permettre d’adapter notre offre de services à la demande des consommateurs mais aussi de développer des actions collectives mieux adaptées. »

Depuis 2012, Aimia a permis à plus de 50 organismes aux quatre coins du monde d’obtenir de nouvelles connaissances à partir de leurs données. Cette approche permet par exemple aux organismes d’acquérir de nouvelles connaissances issues des données, de remplir des demandes de financement plus étoffées et d’améliorer les résultats pour les usagers de leurs services. « Que ce soit en travaillant sur l’amélioration de leurs missions et de leurs services ou en optimisant leurs communications ou leurs collectes de fonds, la philanthropie des données fournit aux organismes une expertise stratégique qui s’avère souvent trop coûteuse ou hors de portée pour plusieurs d’entre elles. Notre modèle de philanthropie des données repose sur la philosophie de sa vocation sociale qui consiste à personnaliser les affaires pour le bien de tous. C’est notre manière de maximiser notre impact social », conclut Anne-Josée Laquerre.