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Marché du carbone : le Québec en très bonne position

Par André-Anne Cadieux | 15 mars 2007 | Recherche

Le marché canadien des échanges de droits d’émission des GES pourrait atteindre 12 milliards$ par année. Dans ce marché interprovincial, l’Alberta, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick seraient les plus grands acheteurs de permis d’émissions, tandis que le Québec et le Manitoba, des provinces plus  »propres », seraient de gros vendeurs. C’est ce qu’indique un rapport publié cette semaine par la banque CIBC.

Le document souligne que la production d’électricité est souvent le facteur le plus déterminant de l’éventuelle exposition d’une province aux coûts liés aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Or, le Québec, le Manitoba, Terre-Neuve et la Colombie-Britannique misant fortement sur une énergie hydroélectrique non polluante, ces provinces sont moins exposées que l’Alberta, la Saskatchewan et la Nouvelle-Ecosse qui dépendent du charbon pour au moins 60% de leurs besoins en électricité.

Ces écarts quant aux émissions de chaque province laissent donc présager un marché important. Ainsi, selon le rapport, dans l’hypothèse d’un prix minimal de 30$, les quelques 410 mégatonnes de CO2 rejetées en 2004 par les industries représenteraient des échanges commerciaux dépassant les 12 milliards$.

« Il reste à voir comment un système de plafonnement et d’échange serait mis en oeuvre au Canada — ou quelle part de ce montant […] serait échangée avec d’autres provinces« , dit Jeff Rubin, économiste de la CIBC. Mais pour l’analyste, le Québec, qui se trouve dans le peloton de tête des provinces les moins polluantes, se positionne comme l’un des vendeurs  »les plus probables« .

Pour télécharger le rapport de la CIBC, cliquer ici.


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