Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Mon rôle en tant qu’éco-conseiller est d’ouvrir des voies d’accès, de prospecter, de conceptualiser et d’alimenter les réflexions. Présentement, au Bureau des changements climatiques, ce sont surtout les aspects de recherche et d’opérationnalisation qui me sont demandés. La mise en oeuvre et le développement en continu d’un plan d’action gouvernemental aussi majeur que le Plan d’action sur les changements climatiques nécessite toute une équipe multidisciplinaire pour suivre, développer et concevoir les mesures et les programmes nécessaires à l’atteinte de l’objectif gouvernemental de réduction de gaz à effet de serre.
Dans un cadre extraprofessionnel, je participe également à la coconstruction de Réseautage Développement durable de Québec, un réseau d’intérêt qui rejoint, par des activités de réseautage, les professionnels et les curieux du développement durable à Québec.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ?
Mon métier est passionnant puisqu’il me permet d’explorer les différentes facettes des problématiques liées aux changements climatiques et au développement durable sous un angle de multidisciplinarité. Travailler avec les acteurs et les parties prenantes me permet de bricoler avec la diversité des points de vue pour arriver avec des solutions originales, efficaces et surtout concertées.

Quel est votre défi de tous les jours ?
Mon défi quotidien est de garder la pensée éco-conseil vivante dans mon travail. Il est facile de limiter son champ de vision à ses tâches quotidiennes, alors que garder la flamme demande un effort quotidien. Travailler dans le développement durable et les changements climatiques nécessite continuellement de regarder, sous tous les angles, les différents enjeux tout en gardant dans sa vision périphérique les dimensions économiques, sociales, etc.

Quel fût votre parcours pour en arriver ici ?
Mon parcours a toujours été multidisciplinaire. Du monde technique et microscopique de la biotechnologie en passant par le monde macroscopique de la biologie et des biogéosciences de l’environnement, j’ai su bonifier le tout avec la maîtrise en Éco-conseil de l’UQAC. J’ai également travaillé dans différents milieux, du Québec à l’Australie, en passant par la France et le Sri Lanka.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier ?
L’éco-conseiller est un pragmatique rêveur. Il sait s’adapter dans le temps et l’espace tout en cherchant à atteindre des résultats. C’est son ouverture, sa diplomatie et ses bonnes capacités d’écoute et de communication qui en font un excellent généraliste capable de travailler avec les autres.

Votre message à la relève ?
Impliquez-vous, créez un bon réseau et restez ouvert aux autres réalités, fussent-elles à l’opposé de vos valeurs. L’éco-conseiller est constamment en apprentissage. Tout, autour de lui, peut être une source de découverte. La curiosité, l’ouverture et l’adaptabilité sont des qualités d’or pour vivre l’approche éco-conseil.

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Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique !