L’Université de Montréal composte maintenant les déchets organiques de sa cafétéria et certains déchets de ses cafés franchisés. Ainsi la récupération du compost de la cafétéria du pavillon Jean-Brillant et du café Van Houtte devrait entre autres permettre d’éviter l’enfouissement de 17 tonnes annuellement. 

L’initiative de l’Université de Montréal s’inscrit dans le cadre de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, qui vise récupérer à 60% des résidus alimentaires d’ici à 2015. L’Université souhaite même, d’ici à 2020, éviter tout rejet de ce type dans des sites d’enfouissement. 

Les employés des Services alimentaires de l’université disposent dorénavant de grands bacs bruns dans les salles à dîner. Des affiches, indiquant les déchets acceptés, contribuent à favoriser le tri à la source. Le compost est par la suite entreposé dans des grands conteneurs, qui sont vidés une fois par semaine par une entreprise spécialisée. Le tout est acheminé à une plateforme de traitement située dans la région de Lanaudière et servira à l’agriculture. 

Un autre comptoir Van Houtte, celui du pavillon Lionel-Groulx, participe également à la collecte, tandis que le Campus de la Faculté de médecine vétérinaire, à Saint-Hyacinthe, récupère pour sa part le marc de café et les déchets alimentaires du franchisé Presse Café. Actuellement, cinq points de chute sont répartis dans les endroits plus achalandés du Campus de St-Hyacinthe et le compost est apporté quotidiennement dans une ferme voisine. 

Si le projet de compostage institutionnel est une première pour l’Université, elle souligne que depuis 2009, les étudiants utilisent les services de Compost Montréal afin de récupérer les matières putrescibles des cafés étudiants, soit près de 8 tonnes de déchets annuellement.

Pour en savoir plus, cliquer ici.