L’Association du transport urbain du Québec (ATUQ) publie son premier rapport de développement durable. Représentant les neuf sociétés du transport du Québec : Montréal, Québec, Lévis, Laval, Longueuil, Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Sherbrooke, l’ATUQ présente dans ce document, l’évolution des démarches en développement durable de ces membres de 2006 à aujourd’hui.

Le rapport dresse un bilan de ces actions sur trois axes, en gestion durable, en promotion du développement durable et en mobilité durable. Le document fait donc le compte rendu de la vision, des initiatives et priorités des sociétés, que ce soit en terme de gestion des impacts sur l’environnement, sur l’électrification du transport ou en santé et sécurité.

Parmi quelques faits saillants :

• L’augmentation de l’offre de service de 24% et de l’achalandage de 13% depuis 2006;
• L’accroissement de plus de 30% de l’achalandage en transport adapté, qui est passé de 3,3 millions de déplacements en 2006 à plus de 5 millions en 2012;
• L’adoption de la Charte de développement durable de l’ATUQ et d’un programme inspiré de la norme BNQ 21000;
• Mise sur pied de projets favorisant l’intermodalité: supports à vélos sur les autobus, stationnements incitatifs, partenariats pour favoriser l’autopartage, etc.

Sur le plan de la lutte contre les changements climatiques, le rapport souligne également l’implantation de certaines initiatives telles que l’appel d’offres lancé en 2012 pour l’acquisition « massive » d’autobus hybrides, ou encore d’autobus munis de trappes à particules pour réduire les rejets polluants dans l’environnement et l’utilisation de biodiesel dans les autobus, fabriqué en partie de rebuts de l’industrie alimentaire, ainsi que les mesures d’essai technologiques en vue d’électrifier le transport.

« Ce premier rapport marque une étape charnière dans la démarche de développement durable initiée par l’ATUQ depuis 2006 et permet de jeter un regard évolutif sur les initiatives durables des sociétés de transport en commun du Québec« , souligne France Vézina, directrice générale de l’ATUQ.

Pour consulter le rapport complet, cliquez ici.