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Les PDG canadiens prônent un leadership environnemental

Par André-Anne Cadieux | 4 octobre 2007 | Entreprise

Les dirigeants de grandes entreprises canadiennes veulent que le pays se positionne comme un chef de file international de l’environnement. Le Conseil canadien des chefs d’entreprise a en effet rendu public, lundi, un document intitulé Une croissance écologique - Faire du Canada une superpuissance en environnement.

Ce document a été rédigé par un groupe de travail au sein duquel figurent les dirigeants de grandes entreprises dont ceux d’Alcan, GE, Ultramar, Power Corp, IBM, Dow Chemical, SNC-Lavalin, etc.

Cinq actions sont proposées en vue de permettre au Canada de réduire ses émissions de GES et de contribuer à une économie mondiale durable :

1) Un plan national par lequel les différents paliers de gouvernement, l’industrie et les consommateurs pourront travailler de concert à l’atteinte d’objectifs de réduction communs. « Nous devons être guidés, non par l’opportunisme politique à court terme, mais plutôt par les intérêts à long terme du Canada à l’égard de l’amélioration de notre performance environnementale et économique« , est-il mentionné. Les entreprises sont notamment invitées à jouer un rôle d’agents de changements en demandant à leurs employés de s’engager dans des efforts à l’égard des enjeux environnementaux, en aidant leurs fournisseurs et clients à intégrer le souci environnemental dans leurs stratégies d’affaires et en offrant des produits et des technologies répondant aux nouvelles exigences environnementales.

2) L’investissement dans l’innovation technologique afin que le Canada, producteur et exportateur d’énergie, puisse réduire ses impacts environnementaux. Ces investissements devraient viser plus particulièrement le charbon épuré, le captage et le stockage du carbone, les biocarburants tels l’éthanol cellulosique et le biodiesel, le nucléaire, l’éolien, le solaire, les piles à combustible, l’énergie des déchets et l’hydroélectricité.

3) L’établissement d’objectifs qui à la fois stimulent les progrès environnementaux et prennent en compte la santé et la rentabilité des entreprises. En outre, on dit reconnaitre que les cibles annoncées par le gouvernement Harper sont  »exigeantes« . Mais on y mentionne également que bien que ces cibles, basées sur l’intensité des émissions et non sur une réduction absolue, constituent un moyen d’encourager les entreprises, « la finalité doit être de produire une réduction absolue d’importance des émissions de gaz à effet de serre au Canada et à l’échelle du monde.« 

4) Des mécanismes de marché visant à influencer entreprises et consommateurs par le prix. Taxes environnementales et système de plafonnement d’émission, accompagné d’un système d’échange de droits d’émissions, sont des avenues envisagées.

5) Enfin, le document souhaite voir le Canada prendre le leadership international en matière de réductions. À cet égard, on y souligne que les pays signataires du protocole de Kyoto ne représentent que 30% des émissions mondiales. « La nécessité d’un effort international beaucoup plus concerté […] ne fait pas de doute.« 

Pour télécharger le document complet, cliquer ici.


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