Les jeunes entrepreneurs québécois sont deux fois plus nombreux que leurs ainés à intégrer les principes de développement durable dans leurs entreprises.

C’est l’une des conclusions que tire une étude rendue publique cette semaine. Le sondage, mené par la Fondation de l’entrepreneurship et la Caisse de dépôt et placement du Québec, et présenté comme "le premier au Québec à explorer le sujet non pas sous l’angle de l’entreprise mais de l’entrepreneur", vise à définir la façon dont les entrepreneurs québécois abordent le développement durable dans leur cadre de gestion.

Ainsi, si le fait d’être un homme ou une femme ne semble pas avoir d’influence, l’âge de l’entrepreneur en aurait une: les entrepreneurs de moins de 35 ans sont près de deux fois plus nombreux que leurs ainés à intégrer les principes de développement durable au sein de leurs activités (27% contre 14%). Et un quart (25,4%) des personnes en démarche de création d’entreprise ont d’ores et déjà commencé l’intégration de ces principes dans leur plan d’affaires.

En outre, parmi ces futurs chefs d’entreprise, un sur deux (47,5%) réclame de l’aide et du soutien dans ces démarches de développement durable. Quatre formes de soutien sont particulièrement demandées: le financement, le service-conseil, l’information et la formation.

"Les entrepreneurs sont l’un des vecteurs les plus importants du développement durable au sein de nos localités et régions, dit Alain Aubut, président de la Fondation de l’entrepreneurship. Il s’agit d’un véritable projet de société et la population du Québec, et plus particulièrement ses entrepreneurs actuels et futurs, se sentent concernés.[…] [Le sondage] nous indique qu’un travail de fond a réellement été fait, puisque plus des trois quarts des entrepreneurs, actuels et en devenir, perçoivent le développement durable comme un outil de performance économique et financière."

Les résultats complets du sondage sont accessibles auprès de la Fondation de l’entrepreneurship.