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L'empreinte environnementale, version québécoise

Par André-Anne Cadieux | 26 novembre 2014 | Entreprise

Un premier outil d’analyse du cycle de vie entièrement adapté au contexte québécois a été lancé en vue de faciliter le calcul de l’empreinte écologique des produits et services des entreprises d’ici.

Il s’agit de la base québécoise de données d’inventaire du cycle de vie (BD-ICV québécoise), lancée cette semaine, à Montréal. Le projet a été mené par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits (CIRAIG), en collaboration avec Polytechnique Montréal.

Ce nouvel outil a été conçu pour répondre à quatre objectifs :

  1. Promouvoir la plus faible empreinte carbone des produits québécois en en faisant ressortir les avantages de l’hydroélectricité en matière d’approvisionnement énergétique;
  2. Soutenir la compétitivité de l’industrie québécoise;
  3. Favoriser l’utilisation des outils de prise de décision basés sur le concept de cycle de vie;
  4. Fournir des données d’inventaire du cycle de vie fiables, transparentes et vérifiées pour les principales activités sectorielles du Québec.

L’intérêt d’avoir des données appropriées à la réalité québécoise est de représenter de manière plus juste l’impact environnemental d’un produit. Ainsi, dans le cadre d’un appel d’offres par exemple, la performance environnementale de certains produits québécois pourrait être mise en lumière en considérant notamment l’utilisation d’hydroélectricité comme source d’énergie, ou encore l’utilisation de l’aluminium québécois, dont l’empreinte environnementale est moindre que celle d’autres pays.

« Plusieurs entreprises et pouvoirs publics utilisent des outils issus de l’approche cycle de vie telle l’analyse du cycle de vie (ACV) avec succès, et ce, à plusieurs fins: empreinte carbone, déclarations de GES, analyses comparatives, écoconception, marketing, déclarations environnementales de produit, achats responsables et politiques publiques, explique Réjean Samson, directeur du Ciraig. Or, un des principaux freins à la réalisation de telles études est le manque d’accès à des données ICV québécoises de qualité. La BD-ICV québécoise vient changer la donne. » 

Une soixantaine d’organisations québécoises provenant de divers secteurs d’activités, telles Cascade, Hydro-Québec, Danone et la société d’exploitation aurifère Agnico Eagle, ont participé à l’élaboration de la BD-ICV québécoise.

La BD-ICV québécoise pourrait constituer un premier pas vers une base de données nord-américaine.


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