Le Parti vert demande une loi anti-SLAPP
Le Parti vert souhaite que le Québec, à l’instar de plusieurs États américains, adopte une loi afin d’éviter les poursuites abusives d’entreprises à l’encontre d’associations de citoyens. Le chef du parti, Scott McKay, a en effet demandé au gouvernement du Québec, lors d’une conférence de presse tenue hier, d’élaborer une loi anti-SLAPP.
Les SLAPP (pour Strategic Lawsuits Against Public Participation) sont des procès, ou menaces de procès, intentés par des entreprises contre des citoyens ou associations.
Dans sa requête, le Parti vert a notamment fait référence à la guerre juridique qui oppose actuellement l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et le Comité de restauration de la rivière Etchemin (CRRE) à l’entreprise American Iron & Metal (AIM) — une multinationale d’origine montréalaise. Les deux associations mènent depuis plusieurs mois des démarches juridiques afin de dénoncer des infractions à
Estimant que les SLAPP transgressent le droit à la liberté d’expression tel qu’il est mentionné dans
« Les solutions juridiques courantes ne sont pas suffisantes pour protéger les citoyens ; il faut poursuivre la tradition innovatrice du Québec en matière de droits et libertés« , a-t-il ajouté.
Scott McKay a en outre rappelé qu’une vingtaine d’États américains se sont déjà dotés de telles lois (voir le site du California Anti-SLAPP Project).
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