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La maison la plus "verte" au pays veut transformer l'industrie

Par André-Anne Cadieux | 26 juin 2013 | Architecture

Une maison de Peterborough, en Ontario, est en voie de devenir la maison la plus "verte" du pays.

Conçue dans le respect et l’objectif d’atteint la certification Leed Platine, cette maison autonome et écologique a été construite dans le cadre du "Living Building Challenge" (Défi du bâtiment vivant), un programme international de sensibilisation et de certification comprenant sept domaines de performance : site, eau, énergie, santé, matériaux, équité et esthétisme. Le but de Living Building Challenge du International Living Future Institute est de repousser les limites de la durabilité en construction et d’optimiser la relation du bâtiment avec son environnement direct et indirect.

Selon le gestionnaire du projet, Chris Magwood, également directeur du Endeavour Centre, une école de construction durable à but non–lucratif en Ontario, voici quelques-uns des points forts de la construction qui font de cette maison la plus verte au pays :

-Chaque matériau a été choisi pour sa performance  environnementale élevée, c’est à dire n’usant pas de produit chimique ou toxique pour l’environnement ou les individus.

-Les constructeurs ont également veillé à réduire leur dépendance au pétrole en réduisant au maximum l’usage de plastiques. Les murs sont d’ailleurs en bois ou en plâtre, ne dégagent ainsi aucune odeur.

-Au niveau de l’approvisionnement des matériaux, la grande majorité de ceux-ci, ou tous qui pouvaient être trouver au pays, proviennent à moins de 250 km.

-Les fenêtres présentent un triple vitrage, orientées de telle manière qu’elles permettent une réflexion optimale de la lumière. La fenestration, combinée au chauffage géothermique, permettrait une économie sur le chauffage annuel, qui devrait couter environ 325$ par an aux futurs propriétaires.

La maison mise également sur l’autonomie en matière d’énergie et d’eau avec ses panneaux solaires et un système de filtration et de récupération d’eau de pluie. Chris Magwood a également installé un système intégré de compostage pour les toilettes. Ce système permet d’une part de réduire l’impact environnemental de la maison mais lui assure également une plus grande autonomie en matière d’eau, en la dissociant du système d’égoûts. Côté design, elle a été pensée de façon à s’intégrer de façon harmonieuse à un quartier urbain classique et à l’architecture de la ville. Les constructeurs souligne d’autre part que cette maison ne se veut pas un "modèle unique", mais plutôt une façon d’inspirer d’autres entrepreneurs et propriétaires à en faire autant.

Selon Chris Magwood, le surcoût pour cette maison par rapport à un prix de construction conventionnel est d’environ 80 000$ et serait principalement dû à l’installation des panneaux solaires sur le toît, le système de toilette à compostage, les fenêtres à triple vitrage ainsi que le choix du terrain. La maison maintenant sur le marché, coûte aujourd’hui 649 000$.

"Nous étions au départ très réticents de déclarer ce projet comme étant "le plus vert au pays". Cette demande n’a pas été faite pour se vanter ou pour dénigrer les travaux de d’autres concepteurs et constructeurs qui ont fait des maisons durables remarquables… Mais nous souhaitions pousser autant de limites que possible avec ce projet, nous remettre en question en tant que concepteurs et constructeurs pour réaliser la meilleure construction possible, et aller au-delà de ce qui a déjà été fait auparavant."

 


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