CAA-Québec et Communauto s’associent pour favoriser l’autopartage
Ce partenariat propose aux élèves de quatre écoles de conduite de CAA-Québec, une fois leur permis de conduire obtenu, de s’abonner gratuitement pendant une année au service d’auto-partage de Communauto.
Depuis février, les étudiants des écoles de conduite CAA-Québec, situées à Montréal, Pointe-Claire, Brossard et à Longueuil, peuvent s’abonner gratuitement au forfait Liberté de Communauto ou appliquer la valeur de ce forfait à toute autre formule d’abonnement. « Les jeunes retardent de plus en plus l’obtention de leur permis de conduire ainsi que l’achat de leur premier véhicule, explique Brigitte Geoffroy, porte-parole de Communauto. Le désir de possession d’une voiture chez les jeunes est beaucoup moins grand que celui de la génération précédente. Le message que nous voulons leur adresser est qu’ils n’ont pas d’obligation d’acheter un véhicule tout de suite. »
Depuis plus d’une dizaine d’années, les jeunes se détournent progressivement du besoin de posséder un véhicule. Entre les années 1990 et 2000, 76 % des gens de moins de 30 ans aux États-Unis déclaraient en avoir un; ce nombre est passé aujourd’hui à 69 %. De plus, les adeptes de l’autopartage utilisent quatre fois moins la voiture que ceux qui en possèdent une et privilégient deux fois plus le vélo et le transport en commun. « Nous privilégions toujours le trajet le plus cours, c’est pour cela que nous avons des partenariats avec la STM, Amigo Express ou encore Bixi, poursuit Brigitte Geoffroy. Nous encourageons également nos membres à utiliser l’application Transit App qui permet de déterminer le moyen de transport le plus adapté à leur trajet. »
L’autopartage apparaît également comme une solution plus économique et plus écologique. En effet, les coûts associés à la propriété, à l’entretien et à l’utilisation d’une voiture peuvent dépasser plus de 7000 $ par année, souligne Communauto.
Face à une croissance continue du parc automobile québécois et une congestion routière de plus en plus forte, l’autopartage représente ainsi une solution adaptée à la réalité des jeunes conducteurs, notamment dans les grands centres urbains. « Nous voulions nous adapter à notre jeune clientèle qui est déjà sensibilisée à l’autopartage, notamment pour des raisons économiques et écologiques, déclare Anne-Sophie Hamel-Longtin, porte-parole de CAA. La majorité des voitures de nos écoles de conduite sont hybrides; nous cherchions à aller plus loin dans notre action pour une mobilité durable au Québec. »
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