Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Je coordonne les activités du Réseau entreprise et développement durable (REDD), lesquelles se résument principalement à produire des ressources sur des enjeux actuels en matière de développement durable, et ce, dans le but d’influencer la recherche et les pratiques de gestion en entreprise.
En parallèle, j’ai pour mission de faire rayonner la recherche francophone en développement durable étant la plus susceptible de générer des impacts concrets au sein des entreprises et de la société.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ?
En tant que réseau international, le REDD me permet de travailler avec des collaborateurs de partout dans le monde, ce qui a toujours été d’un grand intérêt pour moi. Aussi, ne venant pas du domaine de la recherche, mon travail me permet d’en apprendre continuellement sur la rigueur de la recherche académique et les méthodes d’analyse.

Quel est votre défi de tous les jours ?
En parallèle avec les objectifs du REDD, mon défi de tous les jours consiste à faire en sorte que les connaissances provenant de la recherche soient en lien avec les besoins réels des entreprises. Ce défi est continuel puisque, bien que nous cherchions à le diminuer, le fossé entre le monde académique et le monde entrepreneurial reste présent.

Quel fût votre parcours pour en arriver ici ?
Mon travail actuel découle en quelque sorte d’une réorientation de carrière. En effet, après quelques années dans le domaine de la traduction, j’ai débuté en 2011 une maîtrise en environnement à l’Université de Sherbrooke, que j’ai complétée en 2013. J’ai par la suite travaillé au sein de l’organisation des Jeux du Québec dans le cadre de l’élaboration d’une politique et d’un plan d’action de développement durable, pour ensuite me joindre au REDD en novembre 2013.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier ?
Je crois que l’une des qualités essentielles pour travailler dans le domaine du développement durable est l’ouverture d’esprit. Lorsque l’on analyse concrètement les problématiques de développement durable, on constate rapidement que rien n’est tout blanc ou tout noir. Une fois que l’on accepte d’évoluer dans cette zone grise où différentes visions convergent, il est plus facile d’avancer, et ce, sans avoir à laisser de côté ses valeurs.

Votre message à la relève ?
Les diplômés en environnement ou en développement durable possèdent souvent des qualités multidisciplinaires que plusieurs gestionnaires d’entreprises ou d’organisations souhaiteraient avoir de leurs employés (bien que plusieurs ne le réalisent peut-être pas encore..!). N’ayez donc pas peur de faire valoir vos compétences multidisciplinaires tout en vous impliquant dans divers projets vous permettant d’acquérir certaines compétences plus spécifiques.

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Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique !