Afin d’accroître la visibilité de leur secteur, quelque 800 coopératives montréalaises unissent leur voix dans le cadre d’une première campagne de communication.

Plus de 800 coopératives sont en effet actives à Montréal, dans les secteurs des arts et de la culture, des services techniques et professionnels, de l’épargne, des assurances, de l’alimentation, de l’agroalimentaire et du commerce de détail. Cette campagne, "Je coop", qui se déclinera notamment sur le Web et à la télévision, fait appel à de nombreux porte-paroles issus de milieux divers, dont Mes Aïeux, Stéphane Crête et Chantal Petitclerc, afin de promouvoir les valeurs coopératives.

"Parce qu’elle est inclusive et démocratique, la formule coopérative représente certainement une solution pour instaurer les conditions d’une plus grande prospérité et pour soutenir un développement économique diversifié à Montréal", dit Monique F. Leroux, présidente du Mouvement Desjardins et du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, proclamée par l’ONU. C’est également dans ce contexte que la Table de concertation pour le développement coopératif et mutualiste de Montréal, dont l’objectif est aussi de créer une plate-forme de visibilité commune, a été fondée il y a un an.

"Selon une étude de l’Organisation internationale du travail publiée en 2009, les entreprises coopératives ont généralement mieux résisté à la crise financière de 2008", ajoute Monique F. Leroux. Généralement, les coopératives affichent un meilleur taux de survie que les entreprises privées, soit 62% après 5 ans et 35% après 10 ans, comparativement à 44% et 20% pour le secteur privé.