Hydro-Québec a rendu public, la semaine dernière, son rapport de développement durable 2005. Intitulé « Une énergie en pleine évolution », le document d’une quarantaine de pages élabore notamment sur les trois axes de développement que s’est fixé l’entreprise, à savoir l’efficacité énergétique, la complémentarité entre l’hydroélectricité et l’énergie éolienne, ainsi que l’innovation technologique.

Il dresse également un bilan de l’année écoulée, notamment en ce qui concerne les efforts de l’entreprise pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Ainsi, alors que son parc de véhicules avait émis en 2004 près de 52000 tonnes de CO2 et consommé plus de 20 millions de litres de carburant, l’entreprise a adopté, en 2005, un plan d’action en vue d’en réduire de 5 % les émissions de GES d’ici cinq ans. Parmi les pistes d’amélioration recensées figurent l’achat de véhicules de gabarit plus modeste ou équipés de moteurs hybrides et l’utilisation de batteries pour l’alimentation des équipements afin de limiter la marche au ralenti.

Une autre initiative, menée avec une vingtaine d’organisations, a consisté à compenser les émissions de GES produites dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenue à Montréal cet hiver. Pour cela, il est notamment prévu de reboiser 101 hectares de forêt et de planter près de 13000 arbres dans des milieux urbains, ruraux et scolaires en 2006.

L’entreprise souligne également la mise en place, avec l’Université de Sherbrooke, d’une chaire de recherche dédiée à l’efficacité énergétique.

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