Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. À titre de coordonnatrice, je supervise les différents comités de travail de l’ECPAR, tant en ce qui à trait leur planification stratégique qu’au suivi des travaux. J’alimente les membres sur les tendances en matière d’approvisionnement responsable via une veille informationnelle quotidienne que je relaye notamment sur les médias sociaux. Je contribue aussi à la logistique de l’ECPAR : gestion du site web, de l’intranet, organisation d’événements, demandes d’informations, etc. Et finalement, je m’assure d’être à la disposition de nos membres afin d’assurer la bonne circulation de l’information et d’être à leur écoute pour mieux cerner leurs attentes.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ? 
La responsabilité sociale des entreprises/organisations (RSE/RSO) est une science nouvelle qui se développe selon moi davantage dans la pratique que dans la théorie. Je définirais ainsi l’ECPAR comme un « laboratoire de l’approvisionnement responsable », un espace unique où se côtoie l’ensemble des intéressés partageant un objectif commun de développer une expertise plus poussée en la matière. D’une part nous regroupons des donneurs d’ordre (entreprises, sociétés d’état, organismes publics, institutions scolaires) et experts, centres de recherche, etc., bref, c’est une structure multipartite riche et forte.

Quel est votre défi de tous les jours? 
Un de mes défis actuels est d’augmenter la notoriété de l’ECPAR. Je dois donc contribuer à renforcer notre présence sur les médias sociaux ainsi que lors d’événements externes (5 à 7, conférences, gala, etc.).

Quel a été votre parcours pour arriver ici ?
La RSE fût une véritable découverte lors d’un stage au baccalauréat. J’ai donc ensuite finalisé ma formation en administration des affaires par la maitrise en gestion de l’ESG UQAM en Stratégies et RSE. Parallèlement à mes études je me suis impliquée au sein de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’ESG, ce qui m’a permis de participer à de nombreux événements dans le domaine et de découvrir l’ECPAR.

Qu’est-ce que ça « prend » pour exercer ce métier? 
Coordonner un espace de concertation multipartite comme l’ECPAR nécessite d’excellentes habiletés politiques. Vous devez être capable de vous adresser à une multitude d’acteurs opérant dans des environnements très différents les uns des autres. Être polyvalent est également crucial car il faut savoir passer d’un dossier à un autre très rapidement. Vous devez aussi posséder une expertise pointue en RSE, plus particulièrement en approvisionnement responsable. Finalement, un bagage à titre de gestionnaire est fondamental afin de mieux promouvoir la RSE au sein du monde des affaires.

Quel serait votre message à l’intention de la relève?
Savoir oser et avoir la force de ses convictions!

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