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Greenpeace revoit le bilan de Jean Charest

Par André-Anne Cadieux | 16 mars 2006 | Politique

Greenpeace relativise le bilan positif, notamment en matière de développement durable, dressé par Jean Charest lors de son discours inaugural prononcé avant-hier à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire. L’association écologiste dresse en effet un portrait plutôt sombre des trois années au pouvoir de M. Charest. Elle rappelle notamment que le projet de centrale au gaz du Suroît n’a été finalement abandonné que sous la pression populaire, que le gouvernement québécois n’a toujours pas de plan d’action pour la mise en oeuvre du Protocole de Kyoto, que le ministre des Transports n’a pas encore présenté la politique sur le financement du transport en commun promise depuis trois ans, et que le dossier de l’étiquetage obligatoire des OGM est au point mort.

Greenpeace craint également que l’objectif de 8 % d’aires protégées pour l’ensemble du territoire provincial ne soit pas atteint. Elle souligne aussi que, sous ce gouvernement, on a assisté à l’abolition des programmes de financement pour les groupes écologistes du Québec, à la relance de l’exploration gazière dans le golfe Saint-Laurent, à l’annonce du prolongement de l’autoroute 25 entre Laval et Montréal et, récemment, à la privatisation d’une partie du parc national du Mont Orford.

« Ce gouvernement prétend être un modèle de développement durable, mais au-delà des belles paroles, les actions concrètes se font toujours attendre, a déclaré Steven Guilbeault, directeur de Greenpeace au Québec. Pire, au nom du développement durable, on défend l’indéfendable.« 

Greenpeace reconnaît toutefois quelques avancées, particulièrement en ce qui a trait au virage pris vers le développement éolien et l’efficacité énergétique.


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