Alors que la délégation canadienne sélectionnée par Futurpreneur est sur le point de lancer les préparatifs pour le prochain sommet en Chine qui aura lieu en août 2016, il est important de revenir sur le rôle des entrepreneurs dans l’économie canadienne et mondiale.
En septembre 2015, j’étais un des 23 entrepreneurs canadiens qui ont représenté le Canada au Sommet du G20 à Istanbul, Turquie. Le Sommet de l’Alliance des jeunes entrepreneurs réunit plus de 500 entrepreneurs des 20 pays membres du G20. Il se veut la plateforme de gouvernance économique mondiale la plus élevée où les jeunes professionnels discutent des façons d’encourager les initiatives entrepreneuriales à l’échelle internationale et de se servir de ces dernières comme une solution économique et sociale aux défis actuels.
Une chose est sûre; les jeunes canadiens seront les premiers affectés par une éventuelle récession. L’économie canadienne est à la baisse depuis plusieurs mois. La perte des milliers de postes dans divers secteurs et le ralentissement dans la création d’emplois frappe particulièrement les jeunes. Résultat : le taux de chômage des jeunes canadiens est déjà à près de 13 %, soit environ le double de la moyenne nationale.
Une des solutions pour renverser cette tendance négative est de proposer l’entrepreneuriat comme alternative pour ceux qui ont de l’intérêt. Autrement dit, s’il n’y a pas d’emplois offerts par les sphères publiques ou privées, il y a toujours la possibilité de favoriser un écosystème entrepreneurial où les jeunes vont créer eux-mêmes les emplois qui seront adaptés à leurs compétences et intérêts!
Pour ce faire, les gouvernements, le secteur privé et même les investisseurs doivent mettre la main à la pâte. Des incitatifs fiscaux à la facilitation de l’achat des entreprises existantes, des programmes de prêts non imposables à la possibilité de créer un visa d’entrepreneur, plusieurs options font partie de la solution. D’ailleurs, ces dernières font également partie des recommandations que les jeunes entrepreneurs délégués du G20 ont émises aux chefs d’États.   
Selon l’enquête sur la création d’emplois dans le monde réalisée par Ernst & Young l’année dernière, 76% des entreprises dirigées par des entrepreneurs planifiaient l’expansion de leur main-d’œuvre en 2014, comparativement à seulement 31% des grandes entreprises. C’est à travers une dynamique prometteuse, des ambitions affirmées et un goût du risque que les jeunes entrepreneurs essaient de se tailler une place dans la société. J’espère donc que les pays du G20, incluant le Canada, sauront être à l’écoute de cette prochaine génération de leaders qui seront les ambassadeurs d’une société puissante et prospère.