Les métiers de l’environnement ont bondi de 70% entre 2007 et 2010 au Québec. Toutefois, cette croissance rapide entraîne un enjeu grandissant de recrutement et de formation.

C’est ce que révèle une récente étude dressant le portrait de la main d’oeuvre dans les secteurs de l’environnement. Menée par le Comité sectoriel de main-d’oeuvre de l’environnement (EnviroCompétences), elle souligne en effet la difficulté des entreprises de cette industrie à recruter des professionnels qualifiés.

Parmi les constats que révèle l’étude:

• En 2010, la main-d’oeuvre de l’ensemble de la filière environnementale était estimée à 155000 personnes, en comparaison à 92000 employés en 2007.
• Plusieurs professions sont émergentes et en demande: spécialiste en énergies renouvelables, conseiller/technicien en développement durable; expert en qualité de l’air, et toutes les professions liées aux énergies nouvelles (biomasse, éolien, solaire, géothermie).
• Parmi quelques-unes des principales difficultés en matière de gestion des ressources humaines: attraction et rareté de la main-d’oeuvre qualifiée, notamment en région, qualification des jeunes diplômés et manque de candidats qualifiés, rapidité des changements réglementaires et technologiques qui nécessite une grande adaptation des professionnels.
• Une majorité des entreprises estiment qu’il est difficile de recruter des professionnels, surtout en services-conseils (plus de 65%), ou de compétences techniques et scientifiques (plus de 50%).

L’étude fait également état des tendances montantes de l’industrie, comme le grand déploiement des technologies propres et des énergies renouvelables, plus particulièrement de l’énergie éolienne, de la biomasse et de la géothermie. Elle propose aussi quelques pistes d’actions afin d’aider ce secteur à attirer la relève. On suggère notamment de développer des formations liées aux professions émergentes et de promouvoir davantage ces métiers auprès des étudiants, particulièrement auprès des femmes, qui se font encore rares dans plusieurs sphères de cette industrie.

Pour consulter l’étude complète, cliquer ici. Pour consulter sa version résumée, cliquer ici.