Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Mon rôle consiste à préparer, coordonner et gérer des campagnes sur les dossiers du transport, des GES et de l’aménagement du territoire. Cela m’amène aussi à rédiger et présenter des mémoires sur différents dossiers et à faire des représentations publiques du CRE-Montréal dans les médias, les colloques ou les consultations.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier?
La possibilité de proposer des solutions d’avant-garde, avec un parti pris pour l’environnement, permet d’aider les décideurs à amorcer le changement. En ce sens, j’apprécie beaucoup lorsque les élus ou les urbanistes me relancent sur des idées et demandent à être alimentés. Lorsque l’on voit des réalisations concrètes sur le terrain, on se dit que les principes d’une ville plus écologique font leur chemin.

Quel est votre défi de tous les jours?
Je cherche sans cesse à être à l’affût de meilleures pratiques, d’exemples québécois et internationaux, qui s’engagent vers une ville durable. Ensuite, c’est de convaincre les décideurs montréalais qu’il est possible de faire plus et mieux en matière de mobilité durable, de réduction des gaz à effet de serre et d’aménagement urbain viable.

Quel a été votre parcours pour arriver ici?
J’ai travaillé sur de multiples enjeux de transport et d’urbanisme, notamment pour des municipalités. J’ai ainsi oeuvré sur différents dossiers tels que le Plan métropolitain d’aménagement et de développent (PMAD) ou les plans locaux de déplacements. Cette expérience est complémentaire des activités de recherche que j’ai menées avec l’UQAM et qui m’ont valu plusieurs distinctions dont le Prix Mérite étudiant de l’Ordre des urbanistes du Québec.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier?
Il faut selon moi être convaincu qu’on n’en fait pas assez en matière d’environnement. La gestion de la ville met en scène différents intérêts, notamment économiques, et on relègue trop souvent la dimension durable du développement au second plan. En plus d’être convaincu, il faut être capable de parler à tous les acteurs, et notamment ceux qui sont moins habitués à mettre en oeuvre les principes écologiques de la ville.

Votre message à la relève?
Je dirais qu’il ne faut pas se laisser atteindre par le cynisme et se dire qu’on peut changer les choses. En gardant la passion qui nous amène à travailler dans le milieu de l’environnement, on peut aller à l’encontre de l’immobilisme et changer les politiques en place. Enfin impliquez-vous, explorez différentes initiatives locales et n’ayez pas peur du caractère novateur et créatif de vos idées!

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Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique!