Equiterre et Vivre en ville publient un projet de politique de transport et d’aménagement du territoire, incluant une trentaine d’actions concrètes, destiné à réduire la dépendance des Québécois à l’automobile.

Intitulé Changer de direction, le document s’appuie sur l’approche internationale "Éviter-Transférer-Améliorer" (Avoid-Shift-Improve). Objectifs: réduire le besoin en déplacements motorisés, accroître la part des déplacements faits en transports collectifs et actifs, et améliorer l’efficacité énergétique des véhicules.

Les deux organismes indiquent notamment qu’avec un réseau routier désormais arrivé à maturité, les investissements prévus dans le développement de nouveaux liens autoroutiers, périurbains et urbains, devraient viser le doublement de l’offre de transport collectif, partout sur le territoire. "Il faut arrêter de construire des milieux de vie où il est impossible de vivre sans voiture, dit Alexandre Turgeon, président de Vivre en Ville. Nous sommes en train de condamner des centaines de milliers de familles à être dépendantes du pétrole, ce qui leur coûtera de plus en plus cher. C’est notre responsabilité, et la responsabilité du gouvernement du Québec, de mettre fin à ce gaspillage."

Parmi les actions préconisées, figurent la mise sur pied d’un programme de soutien aux quartiers modèles (écoquartiers), la bonification des programmes de soutien financier à la densification et à la revitalisation des quartiers, l’encouragement de l’autopartage, l’instauration d’un cadre législatif favorisant les transports actifs, l’utilisation des technologies de l’information pour améliorer la qualité du transport collectif, la modulation du système de bonus à l’achat de véhicules électriques et hybrides, etc.

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