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Encadrement et transparence, clés du développement durable

Par André-Anne Cadieux | 23 octobre 2008 | Architecture

Les professionnels français du développement durable sont favorables à un encadrement légal, voire contraignant, de cette démarche. Une étude menée au sein du Collège des Directeurs du développement durable dresse en effet un portrait des opinions et attentes de ces professionnels à l’égard de la progression de ce secteur.

S’ils sont 79% à considérer le développement durable comme une opportunité stratégique, et non une source de contraintes, ils sont en faveur d’un encadrement externe à l’entreprise : plus de 52% souhaitent que sa gouvernance s’inscrive dans un cadre européen, plutôt que national (26%) ou corporatif (21%). En ce sens, la loi NRE, qui impose depuis 2001 aux entreprises cotées de publier leurs bilans sociaux et environnementaux, est considérée comme utile par 85% d’entre eux. Ils estiment même, de façon quasi-unanime (92%), que toutes les entreprises (pas uniquement les grandes et celles inscrites en bourse) devraient être visées par cette obligation de divulgation.

Cette volonté de transparence s’exprime également dans le souhait de voir présentés les risques et orientations de développement durable devant les Assemblées générales. Ils se montrent d’ailleurs favorables (65%) à l’application de sanctions pour les entreprises remplissant mal leurs obligations de reddition de compte.

Par ailleurs, le mandat même des directeurs du développement durable doit, selon eux, dépasser les enjeux de bilan et de reddition de compte : la communication du développement durable, la formation interne, le suivi des risques et une participation directe à la stratégie de l’entreprise doivent être intégrés à leurs fonctions.

Pour télécharger le rapport d’études, cliquer ici.


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