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Compost: L’Hôpital Jean-Talon fait équipe avec Villeray

Par André-Anne Cadieux | 22 avril 2015 | Entreprise

L’Hôpital Jean-Talon est la première institution montréalaise à se joindre au projet pilote de valorisation des matières organiques de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension. Le projet de l’arrondissement, démarré en mai 2013, permet de collecter les résidus de table de près de 8000 foyers l’arrondissement.

De son côté, l’Hôpital Jean-Talon récupère depuis deux ans les résidus alimentaires des 450 repas servis quotidiennement à l’hôpital. L’institution, qui faisait affaires jusqu’à présent avec un partenaire privé pour la collecte, a approché l’arrondissement pour faire partie de son projet pilote. Ainsi, depuis cette semaine, c’est l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension qui assure la collecte des résidus alimentaires de l’hôpital. En attendant que les installations de compostage soient construites à Montréal, les matières sont acheminées au centre de transbordement EBI à Montréal-Est, pour ensuite être transformées en compost dans l’usine de Saint-Thomas, dans Lanaudière.

Le plan de gestion des matières résiduelles de l’Hôpital Jean-Talon, incluant la valorisation des résidus alimentaires, a été développé dans le cadre de sa démarche de développement durable, avec le soutien de Recyc-Québec. L’accompagnement de Recyc-Québec a permis d’identifier et de mettre en place les conditions de réussite du projet, par exemple l’organisation du travail des employés et de l’espace (emplacement des bacs, accès à une pièce réfrigérée), le moment de la récupération des matières.

« Le Service alimentaire de l’hôpital a été le premier au Québec à conclure un partenariat avec une ferme biologique pour offrir aux patients et aux employés une alimentation institutionnelle responsable. Le second défi que cette équipe relève avec l’aide de leurs collègues du secteur de l’hygiène et de la salubrité démontre qu’un établissement de santé peut réduire son empreinte écologique de façon significative en détournant de l’enfouissement 29 tonnes de résidus alimentaires », déclare Monique Corbeil, de la direction générale de l’Hôpital Jean-Talon.


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