Les villes pourront dorénavant calculer leurs émissions de gaz à effet de serre grâce à un protocole international commun, testé notamment au Canada par les villes de Toronto et Vancouver.

C’est à Lima, lors de la conférence sur les changements climatiques COP20, que le Global Protocol for Community-Scale Greenhouse Gas Emission Inventories (GPC) a été lancé.

Le GPC a été mis sur pied par le World Resources Institute (WRI), l’organisation C40 Cities Climate Leadership Group et le Local Governments for Sustainability (ICLEI).

Jusqu’à présent, les villes utilisaient des méthodes d’inventaire variables pour mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), ce qui rendait difficile l’évaluation des efforts nationaux de réduction des émissions de GES. L’intérêt du protocole est donc d’offrir une méthode standardisée à l’échelle internationale pour la collecte de données et le calcul des émissions de GES des villes. Ceci permet aux pays et à leurs villes de mettre en place des stratégies de réduction des émissions de GES plus adéquates, incluant des objectifs et des cibles mesurables. Ce protocole facilitera de plus le suivi de la progression et de la performance des villes en matière de lutte aux changements climatiques.

L’initiative, débutée en 2011, a mené à un projet pilote en 2013, impliquant 35 villes, dont la ville canadienne de Saskatoon, en Saskatchewan. En 2014, le GPC a déjà été utilisé par plus de 100 villes dans le monde.

« Avec le lancement du GPC, les villes ont maintenant une approche cohérente, transparente et reconnue internationalement pour mesurer et rapporter leurs émissions de GES. Ceci permet une comparaison crédible entre les villes et dans le temps. J’encourage fortement les autres villes dans le monde à utiliser cette méthode, comme étape clé à la lutte aux changements climatiques. », affirme le maire de Rio de Janeiro Eduardo Paes et président du groupe C40.

Pour consulter le protocole, cliquer ici.