CDP 2009 : les entreprises canadiennes peuvent mieux faire
Alors que le nombre de répondants canadiens au Carbon Disclosure Project (CDP) à légèrement baissé cette année, leurs réponses font du Canada un élève « moyen ». Rappelons que le CDP est une initiative internationale née en 2000 qui vise à encourager la divulgation d’informations corporatives en lien avec les changements climatiques. Chaque année, plusieurs centaines d’entreprises parmi les plus importantes de par le monde reçoivent un questionnaire les invitant à rendre publiques leurs émissions de GES, ainsi que leurs stratégies pour les diminuer et faire face aux changements climatiques.
Deux-cents entreprises canadiennes ont reçu le questionnaire; 97 d’entre elles y ont répondu, soit un taux de participation légèrement en baisse par rapport à l’année passée (49% contre 55%). Sur les entreprises n’ayant pas participé, 47 oeuvrent au sein de secteurs à fortes émissions de GES. En revanche, parmi les 97 participants, 15 entreprises faisaient cette année leur entrée dans le projet, dont 5 provenant de secteurs à fortes émissions.
Le rapport du CDP souligne qu’au fil des ans les entreprises perçoivent davantage d’occasions d’affaires que de risques : si en 2004, lors de la première édition du volet canadien du CDP, 78% des répondants percevaient les risques contre 63% qui décelaient des occasions d’affaires, elles sont cette année 88% à distinguer des occasions d’affaires, et 75% à appréhender des risques.
Les réponses transmises par les entreprises canadiennes ne placent pas le Canada parmi les bons élèves, le pays se positionnant plutôt dans la seconde moitié du classement des 20 pays similaires dressé par le CDP. Par exemple, en comparant le taux de participation des entreprises ayant reçu le questionnaire, le Canada se place à la 15e place (sur 20) ; tandis que sur le plan du nombre d’entreprises participantes dont les données publiées sont vérifiées à l’externe, le Canada est à la 19e place.
Toutefois, comme l’an passé, 15 entreprises ont été déclarées Chefs de file de la communication de l’empreinte climatique. Parmi elles figurent Bell, Gaz Métro, Bombardier, le CN ainsi que quatre banques : Banque Royale, Banque de Montréal, Groupe TD et CIBC. Cela signifie que ces entreprises ont fait preuve de transparence et de précisions particulières concernant les différents thèmes abordés par le questionnaire, tel que les risques et opportunités d’affaires, la comptabilisation des émissions de GES et de leur intensité, les pratiques de gestion des émissions de GES, etc.
Pour télécharger le rapport (enregistrement gratuit requis), cliquer ici.
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