Expliquez-nous en quoi consiste votre rôle. Mon rôle à l’Ecpar (Espace québécois de concertation sur les pratiques d’achat responsable) peut prendre de nombreuses formes. Je suis notamment chargée de coordonner les travaux conduisant au développement des outils servant à faciliter la mise en place de pratiques d’achat responsable au sein des organisations, mais également d’orchestrer des ateliers sur différentes thématiques et problématiques rencontrées par nos membres. Je m’occupe également de la production du Baromètre de l’approvisionnement responsable, un document servant à analyser et quantifier les enjeux et la portée de l’achat responsable sur le territoire québécois et bientôt canadien. Enfin, je dois également m’assurer que les attentes et les besoins de nos membres sont satisfaits tout en accroissant la notoriété de l’Ecpar auprès des organisations et du grand public.

Qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier?
L’avantage de travailler au sein d’une telle structure multipartite est que cela permet de collaborer avec une variété de profils inégalée entre les donneurs d’ordres, les experts-conseils et les parties prenantes. Les problématiques posées et les solutions apportées diffèrent donc à chaque projet et permettent de développer une vision globale de chaque enjeu propre à l’achat responsable. Le fait que les trois piliers du développement durable soient présents et pris en compte à chaque étape d’un projet me permet également d’élargir mon champ d’action tout en satisfaisant mon goût pour le changement.

Quel est votre défi de tous les jours?
L’un de mes défis est de rassembler des indicateurs de mesure permettant de prendre en compte les retombées positives de l’achat responsable afin de l’illustrer de manière concrète aux gestionnaires et aux donneurs d’ordres.

Quel fût votre parcours pour en arriver ici?
J’ai eu un parcours assez peu linéaire, car je détiens un diplôme français d’ingénieur en génie chimique obtenu conjointement avec une maitrise en analyse du cycle de vie à l’École Polytechnique de Montréal. Parallèlement, j’étais impliquée au sein du comité étudiant du Ciraig ce qui m’a permis d’avoir accès à une multitude de projets connexes. J’ai entendu parler de l’Ecpar à la fin de mon cursus et cette organisation a tout de suite éveillé mon intérêt par le soin qu’elle apportait à fournir des outils de qualité au service de l’approvisionnement responsable des organisations.

Qu’est-ce que ça « prend » pour faire ce métier?
De la curiosité, mais aussi de la rigueur et de la persévérance. Il est important d’avoir une vision d’ensemble de toutes les parties prenantes impliquées afin de bien saisir les tenants et aboutissants de chaque enjeu lié au développement durable en général et à l’achat responsable en particulier. De plus, des aptitudes en communication et en gestion sont également souhaitables du fait de la diversité des acteurs qui gravitent autour de l’Ecpar.

Votre message à la relève?
Je lui dirais de diversifier ses expériences aussi bien professionnelles que personnelles pour obtenir un bagage aussi complet que possible.

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Parlons de vos collègues! Si vous avez des collègues de la relève en développement durable, environnement, responsabilité sociale… et que vous aimeriez les faire connaître, écrivez-nous à redaction@novae.ca en nous indiquant leurs noms/prénoms, le poste occupé et le nom de l’employeur. Peut-être pourraient-ils figurer dans cette rubrique !