Greenpeace lance une campagne internationale visant à dénoncer les pratiques d’approvisionnement de PFK, qu’elle accuse de participer à la destruction de la forêt tropicale indonésienne.

Greenpeace a procédé à l’analyse de certains emballages utilisés par la chaîne alimentaire PFK, et révèle que les emballages testés étaient composés à plus de 50% de fibres tropicales. Selon l’organisme, PFK s’approvisionne auprès d’Asia Pulp and Paper (APP), une entreprise récemment accusée d’utiliser du bois d’origine illégale dans sa plus importante usine et maintes fois pointée du doigt par Greenpeace pour sa participation à la destruction des forêts tropicales.

Par cette campagne, l’organisme demande à PFK et Yum!, sa société-mère, de cesser de s’approvisionner auprès d’APP et de se doter de politiques visant à éliminer de leur chaîne d’approvisionnement tout produit issu de la déforestation.

"PFK ne doit plus acheter ses emballages chez APP, un destructeur reconnu de la forêt tropicale, qui a été dénoncé à plusieurs reprises pour la déforestation indonésienne à laquelle elle s’adonne pour produire des emballages jetables", dit Shane Moffatt, responsable de la campagne Forêt chez Greenpeace. En détruisant les forêts tropicales qui sont vitales aux communautés forestières, APP traite l’Indonésie comme une vulgaire ressource jetable".

Cette campagne fait suite aux nombreuses attaques faites par Greenpeace contre plusieurs entreprises clientes d’APP, notamment Mattel — fabricant de la célèbre poupée Barbie — (lire l’article), de même que Xerox et Danone (lire l’article). À ce jour, plus d’une soixantaine d’entreprises -– notamment Kraft, Mattel, Unilever, Xerox… –- ont cessé de s’approvisionner auprès d’APP, selon l’ONG.