La Mauricie veut réduire sa dépendance au pétrole
La Mauricie a dévoilé cette semaine un portrait énergétique de sa région et un plan d’action pour réduire sa dépendance au pétrole. C’est dans le cadre d’une consultation publique sur les enjeux énergétiques du Québec que le Conseil régional de l’environnement (CRE) Mauricie a présenté ce portrait énergétique. Celui-ci a permis de mettre en lumière des problématiques concernant la consommation d’énergies fossiles. Au total, 12 principaux constats ont été émis, parmi ceux-ci :
- 50% de la consommation énergétique des Mauriciens concerne le pétrole et le gaz naturel.
- La consommation de pétrole des Mauriciens est principalement due aux secteurs du transport des personnes et du transport des marchandises.
- Plusieurs propriétaires de véhicules détiennent plus d’un véhicule.
- Le nombre de véhicules par 100 habitants dépasse la moyenne provinciale.
- La consommation du gaz naturel en Mauricie est principalement attribuable aux secteurs commercial et industriel.
Suite à ces constats, un plan d’action a été adopté, couvrant plusieurs secteurs d’intervention et établissant plus d’une centaine d’objectifs et initiatives pour réduire cette dépendance. Au compte de ces actions, 37 sont considérées indispensables, 33 sont considérées nécessaires et 40 sont « souhaitables ». Parmi les objectifs prioritaires desquels découlent plusieurs de ces actions: Réduire la consommation de pétrole des flottes d’autobus des sociétés de transport collectif, ainsi que des autobus scolaires et des taxis, réduire la consommation de pétrole des flottes commerciales et réduire l’utilisation de mazout dans le chauffage des bâtiments. Pour ce faire, la Mauricie envisage explorer le développement de centrales hydroélectriques, un programme de récolte de biomasse forestière et le déploiement de technologies employant l’énergie solaire ou la géothermie.
« La consommation (au pétrole) génère la majorité des gaz à effets de serre au Québec, réduit notre qualité d’air, provoque des problèmes de santé et fragilise l’économie des régions. Malgré tout, les Québécois demeurent fortement dépendants du pétrole, une ressource qui se fait de plus en plus rare et qui nous coûte de plus en plus cher. En 2012, l’importation de pétrole a occasionné un déficit commercial de 13,7 milliards de dollars, alors que le déficit commercial total du Québec atteignait 20,8 milliards de dollars », souligne la CRÉ Mauricie.
Pour consulter ce portrait, cliquez ici.
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