Bourse du carbone : concilier économie et écologie
Après les confusions du gouvernement Harper la semaine dernière, Léon Bitton, vice-président recherche et développement à
« Le principe de cette bourse est de donner une valeur économique à l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de mettre à la disposition des entreprises canadiennes une structure d’échange de crédits d’émission« , dit-il. Ainsi, afin d’atteindre des objectifs de réduction fixés par une réglementation nationale, les entreprises doivent mettre en place divers procédés — notamment en investissant dans des technologies propres — pour diminuer leurs émissions. Si elles dépassent leur objectif, elles bénéficient de crédits qu’elles peuvent ensuite revendre à d’autres qui n’auraient pas atteint le leur.
« Ce système vise à concilier les considérations économiques et les valeurs environnementales, dit-il. Il ne vient pas à l’encontre des objectifs nationaux, il s’agit d’un moyen de les atteindre en permettant aux entreprises d’adapter leurs engagements en fonction de leurs réalités d’affaires.«
Alors que l’Europe a initié son marché du carbone en janvier 2005, soit trois ans avant l’entrée en vigueur de la phase I du protocole de Kyoto (2008-2012) — « pour fins d’apprentissage » –, le Canada n’a toujours pas de bourse du carbone. Comme le souligne Léon Bitton,
Depuis qu’elle a signé en juillet dernier une entente avec
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