Technoparc Montréal a lancé l’Éco-campus Hubert Reeves, un site qui sera dédié aux entreprises de R&D oeuvrant dans les secteurs des technologies propres et du développement durable.

Adjacent à l’aéroport international de Montréal, ce site couvre une superficie de quelque 20 hectares. Six à huit bâtiments d’une superficie totale de près de 70000 m² et regroupant bureaux et ateliers y seront érigés, de même qu’un pavillon d’accueil multifonctionnel et une place centrale. Selon les instigateurs de ce projet, des technologies avant-gardistes seront utilisées pour la construction de ces bâtiments afin qu’ils servent de modèles au cours des années à venir. Le premier bâtiment est prévu pour l’année 2013.

"Montréal souhaite se doter de secteurs d’emplois dynamiques et adaptés aux nouvelles réalités, et l’Éco-campus Hubert Reeves promet d’être le moteur de développement d’une nouvelle grappe industrielle en accueillant des centres de recherche et des entreprises consacrés au développement de technologies propres, dit Alan DeSousa, maire de Saint-Laurent. L’élaboration d’une nouvelle vision d’aménagement du territoire axée sur le développement durable permettra de réunir la communauté scientifique internationale à Saint-Laurent en plein cœur d’un habitat naturel valorisant la biodiversité et offrant un lieu de travail des plus novateurs."

En effet, la moitié du territoire sera allouée à un habitat naturel qui aura pour objectif de préserver la biodiversité existante et de maintenir un lien vert avec les milieux avoisinants, l’éco-campus étant situé aux abords d’un futur parc régional et au coeur-même de l’un des dix écoterritoires de l’île de Montréal.

D’après ses instigateurs, l’Éco-campus Hubert Reeves constitue le plus grand site écologique du genre au Canada. Le projet bénéficie d’un appui financier de 12,5 millions $ de la Ville de Montréal.