Conservation de la nature (CNC) et la Réserve mondiale de la biosphère du Lac-Saint-Pierre viennent de lancer une Charte de durabilité à laquelle les entreprises sont invitées à se joindre.

L’objectif est de mobiliser les entreprises de la région en faveur de la protection des milieux naturels et de l’utilisation durable des ressources naturelles. Rappelons qu’une réserve de la biosphère est une zone désignée par l’Unesco dont la fonction est la conservation des écosystèmes.

Parmi les actions que les entreprises peuvent prendre en adhérant à la charte, on trouve la réduction de la consommation en eau potable, la gestion des déchets dangereux ou l’application des 3RV. Jean Fournier, président de CNC, souligne que l’engagement du secteur privé en faveur de la Charte demeure volontaire et "adaptable selon la situation de chaque entreprise." Selon lui, les avantages pourront autant être économiques — pour un établissement qui réduira par exemple ses coûts de production en adoptant une démarche environnementale – que de l’ordre de l’image et de la visibilité. Il estime en outre que si les milieux agricole et du tourisme démontrent un engagement manifeste à l’égard de la protection du patrimoine naturel, "l’intérêt viendra de nombreux autres secteurs qui voudront contribuer à la protection de la nature, et ce, particulièrement dans le contexte de l’année de la biodiversité."

L’implication de CNC au lac Saint-Pierre n’est pas nouvelle. L’organisme, qui assure la conservation à long terme de vastes aires naturelles, en travaillant par exemple avec des propriétaires fonciers, y avait fait l’acquisition, en 1987, d’une première propriété à des fins de conservation. L’organisme possède maintenant 25 propriétés protégées juridiquement dans ce secteur.

"Ces aires protégées font maintenant partie d’une vaste zone vouée à la protection de la biodiversité dans l’un des écosystèmes les plus riches du Québec", dit Jean Fournier.

Pour plus d’information sur la Charte, cliquer ici.