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Desjardins accentue sa position en matière d'ISR

Par André-Anne Cadieux | 29 janvier 2009 | Entreprise

Alors que trois Québécois sur quatre se disent intéressés par l’investissement socialement responsable (ISR), Desjardins lance quatre nouveaux portefeuilles en partenariat avec la société Fonds éthiques. Nommés SociéTerre, ces quatre portefeuilles s’ajoutent aux autres placements issus du Fonds environnement qu’avait créé Desjardins en 1990.

Rappelons que l’investissement socialement responsable se différencie des placements conventionnels en ajoutant des critères extrafinanciers dans la grille d’analyse des entreprises qui composeront ces portefeuilles. Ainsi, aux habituels critères liés au rendement de l’entreprise et à la gestion de risque, s’ajoutent des critères environnementaux et de gouvernance. « Ces critères évoluent beaucoup, souligne Normand Paquin, vice-président, Fonds de placement et Services fiduciaires au Mouvement Desjardins. En 1990, on demandait juste si l’entreprise avait une politique environnementale… » Aujourd’hui, chaque entreprise est évaluée à partir d’une grille comportant de 55 à 120 indicateurs de rendements clés, répartis dans trois grandes catégories que sont l’environnement, les relations avec les parties prenantes et les droits de la personne et la sécurité.

En outre, l’ISR permet également aux actionnaires d’avoir une certaine influence sur les entreprises qui constituent les portefeuilles. En effet, le programme d’engagement des actionnaires, conçu et géré par Fonds éthiques, permet d’établir un dialogue avec ces entreprises afin de les sensibiliser aux enjeux environnementaux et sociaux, de soumettre des propositions d’actionnaires (incitant ainsi les entreprises à adopter des nouvelles pratiques d’affaires) et d’exercer son droit de vote lors des assemblées annuelles.

Ces placements connaissent d’ailleurs un fort intérêt de la part des Québécois. Selon un sondage mené par Som, pour le compte de Desjardins, 71% des Québécois se disent intéressés par l’ISR, 59% songeant même à y investir une partie de leurs épargnes. À cet égard, les sujets de préoccupation concernent principalement la qualité de l’air, la préservation de la nature et des forêts, la qualité et la pénurie d’eau et les émissions de GES. Si les motivations à l’égard de l’ISR sont principalement la volonté de faire sa part dans la société et le désir d’influencer positivement les entreprises, le principal frein demeure le manque d’information au sujet de l’ISR.

Pour télécharger les principaux résultats du sondage, cliquer ici.


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