Les écocentres se veulent plus pratiques
Par André-Anne Cadieux | 18 septembre 2008 |
Ville
L’Écocentre de la Petite-Patrie, à Montréal, inaugure une nouvelle signalisation visuelle dans le cadre d’un projet-pilote destiné à faciliter son utilisation par les citoyens.
Rappelons que les écocentres sont des lieux de dépôt volontaire permettant la récupération et le traitement des matières qui ne sont pas acceptées dans la collecte porte-à-porte : objets encombrants, résidus domestiques dangereux, résidus de construction et de rénovation, etc. Selon la Ville, près de 175000 visiteurs ont fréquenté les écocentres en un an, y déposant près de 80000 tonnes de matières. De cette quantité, près de 55000 tonnes ont pu être recyclées, réemployées ou valorisées, évitant ainsi d’aboutir dans les sites d’enfouissement.
Présentée cette semaine par Alan DeSousa, responsable du Développement durable à la Ville de Montréal, la nouvelle identité visuelle comprend notamment des dispositifs signalétiques sur le site ainsi que le marquage des différentes zones de dépôt. Objectif : faciliter la circulation et mieux orienter les citoyens lorsqu’ils viennent déposer leurs résidus.
L’écocentre de la Petite-Patrie a été choisi car il est l’un des plus achalandés : près de 30000 tonnes de matières y sont déposées chaque année. Le projet-pilote permettra de valider les concepts avant le déploiement dans les cinq autres écocentres que compte Montréal.
À noter que deux nouveaux écocentres devraient ouvrir d’ici à 2010, l‘un dans l’arrondissement de LaSalle et l’autre dans celui de Saint-Laurent.