Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal mettra l’art au service des patients et de son personnel en aménageant un parcours de dix oeuvres dans le futur hôpital.
Ces dix installations artistiques sont prévues dans le cadre de la phase 2 du CHUM, qui verra le jour en 2016. Trois autres oeuvres seront ajoutées dans la troisième phase, d’ici 2020. Les oeuvres d’art ont été sélectionnées pour leurs qualités artistiques, leur harmonie et complémentarité avec l’architecture du bâtiment et leur caractère apaisant et favorable à la guérison. Elles seront aménagées dans des lieux distinctifs de l’hôpital de manière à créer un parcours artistique dans les aires publiques, qui bénéficiera aux patients, aux visiteurs et au personnel.
Il s’agit du plus important programme artistique depuis la Politique d’intégration des arts à l’architecture des bâtiments et sites gouvernementaux et publics, instaurée en 1961.
Les dix concepts sélectionnés dans le cadre de l’appel de projets du CHUM présentent des supports artistiques et des thématiques variés :

• La vie en montagne, du collectif Doyon-Rivest, présentant cinq sommets de montagnes;
• Le montage photographique sur du verre trempé Sublimation diaphane d’Henri Venne;
• Forêt de Jean-Philippe Roy, une oeuvre sculpturale présentant des photos de forêts rétroéclairées;
• La sculpture surdimensionnée Sans titre (L’artiste au travail), de Klaus Scherübel;
• Air de réflexion de Karilee Fuglem, une oeuvre suspendue inspirée du ciel nocturne de Montréal, qui sera localisée dans l’aire de restauration;
• L’oeuvre La traversée des lucioles de Louise Viger;
• Les deux ensemble de chacun 7 sculptures-bancs Néo-baroque de Cynthia Dinan-Mitchell et Confort moderne de Yannick Pouliot;
• L’installation sonore La résonance des corps de Catherine Béchard et Sabin Hudon;
• Oeuvre processus de Yann Pocreau, un corpus d’œuvres liées au contexte du chantier et de son architecture;
• Ligne de vie de Nicolas Baier, oeuvre lumineuse intégrée à une balustrade de 180 mètres du bâtiment.

Sans titre (L’artiste au travail), de Klaus Scherübel.

Air de réflexion de Karilee Fuglem